SYRIE : LE PRESIDENT IRANIEN S'ENTRETIENT AVEC LE PRESIDENT RUSSE SUR LE REGLEMENT DE LA CRISE SYRIENNE QUI DOIT ABSOLUMENT PASSER PAR LA COOPERATION ET LA CONTRIBUTION ACTIVE DES PAYS DE LA REGION

Publié le par Tourtaux

vendredi, 10 janvier 2014 05:06

Syrie : Rohani s'entretient avec Poutine
Syrie : Rohani s'entretient avec Poutine

IRIB- Le président de la RII a subordonné le règlement de la crise, en Syrie, à la coopération et à la contribution active des pays de la région.

Lors d’en entretien téléphonique, jeudi soir, avec son homologue russe, Vladimir Poutine, le Président iranien, Hassan Rohani, a appelé la communauté internationale à faire des efforts réels, pour apaiser la crise syrienne, au lieu de se contenter d’un dialogue théâtral, à Genève. «Aucune conférence extrarégionale qui ne profite pas de la présence de pays de poids, dans la région, ne sera en mesure de résoudre les problèmes affectant la Syrie ; d'où le caractère stérile de cette conférence», a déclaré Hassan Rohani, avant de souligner : «Non seulement, la sécurité du Moyen-Orient, mais encore, celle de la planète, sera mise en péril, si le terrorisme n’est pas éradiqué, si les efforts ne se multiplient pas, en faveur d’«un monde sans violence, ni extrémisme», et si des pays continuent d’envoyer des aides militaires aux terroristes».

Le président iranien a affirmé qu’il fallait éradiquer les racines intellectuelles et financières du terrorisme, pour pouvoir le détruire. Il a déclaré l’Iran prêt à coopérer avec la Russie, pour faire face au terrorisme. De son côté, le Président russe, Vladimir Poutine, a réitéré l’impératif de la présence de l’Iran, à la Conférence de Genève-2, en tant qu’acteur de premier plan, dans la région. Monsieur Poutine a souligné que la Russie qualifiait de contreproductives et de sans intérêt, toutes conditions préalables à la présence de l’Iran. La Conférence internationale de Genève-2 est prévue, le 22 janvier, dans la ville suisse de Montreux. Ladite conférence vise à réunir les représentants de l’opposition syrienne et ceux du gouvernement Assad, afin de trouver une solution à la crise sévissant, en Syrie, depuis plus de deux ans. Faute du feu vert des Américains, l’Iran n’est pas invité à la Conférence de Genève-2, mais le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, vient d’annoncer que l’Iran pourrait favoriser le règlement de la crise, en marge de la conférence. L’Iran a toujours apporté son soutien, sans faille, à la nation et au gouvernement syriens, face aux terroristes. Il a insisté, à maintes reprises, sur une solution pacifique, pour mettre fin à la violence. L’Iran subordonne, aussi, le succès de toute solution à la crise à la contribution directe des Syriens. Les opposants au gouvernement syrien, résidant à l’extérieur de la Syrie et leurs sponsors, notamment, l’Arabie saoudite et les Etats-Unis, ne tolèrent pas la prise de position de Téhéran envers le dossier syrien. C’est la raison pour laquelle ils posent des préalables à la présence de Téhéran, à la Conférence de Genève-2, des conditions, telles que la cessation du soutien au gouvernement de Bachar al-Assad et la fin de son mandat. Les responsables iraniens ont, toujours, souligné qu’ils étaient prêts à favoriser les efforts régionaux et internationaux visant à régler la crise syrienne, pour que le peuple de ce pays puisse définir sa destinée fondée sur une solution politique. En tant que pays de poids, sur le plan régional, l’Iran a joué, dès le début, un rôle important, en empêchant une nouvelle guerre de frapper la région de plein fouet. Les consultations permanentes de l’Iran avec la Russie, une puissance, sur l’échelle internationale, ont abouti à ce que Damas donne le feu vert au démantèlement de ses arsenaux chimiques, pour, ainsi, annihiler tout prétexte justifiant une intervention militaire, en Syrie. Le rôle influent de l’Iran, dans les évolutions régionales, incite la plupart des vrais soutiens à la lutte anti-terroriste à défendre la présence de la RII, à la Conférence de Genève-2. Cette réalité est, également, reconnue, par le président russe, dans son entretien téléphonique avec son homologue iranien.

 

 


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