SYRIE : SUBISSANT DE LOURDES PERTES A GHOUTA, ECHEC DES AMIS TERRORISTES DU DUO HOLLANDE-FABIUS

Publié le par Tourtaux

 
Au moment même où le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon annonçait, lundi, que la conférence de paix sur la Syrie aura lieu le 22 janvier à Genève, des combats féroces faisaient rage dans la Ghouta orientale de Damas, provoquant des centaines de morts et de blessés dans les rangs des rebelles et de l’armée syrienne.

Cette bataille a éclaté vendredi dernier après une offensive des rebelles -la plus importante depuis des mois, selon des sources bien informées- pour tenter de briser le blocus imposé par l’armée régulière à cette région stratégique, considérée comme laEchec de la contre-offensive rebelle dans la Ghouta. porte de la capitale.

Des sources concordantes affirment que les rebelles ont mobilisé quelque 5000 combattants, essentiellement de l’«Etat islamique en Irak et au Levant», du Front al-Nosra (proches d’Al-Qaïda) et de la «Katiba al-Khadraa» (Brigade Verte, extrémiste) pour lancer cette offensive générale sur deux axes: al-Baharia et Deir Salmane.

Une partie des effectifs engagés, venus de Jordanie, disposaient d’armes lourdes et de blindés légers.

300 extrémistes tués

Profitant de l’effet de surprise, les rebelles ont pu réaliser quelques avancées sur le terrain, s’emparant de positions de l’armée syrienne. Les sites proches des rebelles ont fait état de l’occupation de six villages.

Très vite, l’armée syrienne a réussi à contenir la première vague d’assaillants et a lancéEchec de la contre-offensive rebelle dans la Ghouta, au moins 300 extrémistes tués. une contre-offensive, qui lui a permis de reprendre une partie du terrain perdue.

Selon les mêmes sources, les rebelles auraient perdu près de 300 hommes dans ces combats, dont près du tiers ne sont pas de nationalité syrienne.

L’«EIIL» a d’ailleurs annoncé la mort d’une vingtaine de ses combattants, dont une dizaine de Saoudiens, parmi lesquels figure le fils d’un éminent cheikh membre du Conseil permanent de l’iftaa dans le royaume.

L’armée et les comités populaires pro-régime auraient par contre perdu quelque 65 hommes.

«Israël» et l’Arabie derrière l’offensive

Des sources proches du régime syrien assurent que l’armée a réussi à repousser cette offensive majeure «préparée avec l’aide des Israéliens et le concours direct d’un Etat du Golfe», en allusion à l’Arabie Saoudite, selon la chaine de télévision panarabe al-Mayadeen.

Des observateurs neutres affirment aussi que si l’objectif de l’offensive était de briser leEchec de la contre-offensive rebelle dans la Ghouta. blocus de la Ghouta orientale, imposé il y a sept mois par l’armée, il n’a pas été atteint, car le terrain pris par les rebelles n’a pas d’importance stratégique et les combattants de l’opposition ne sont pas parvenus à atteindre la localité stratégique d’Oteiba, situé à 30 kilomètres de Damas.

Après avoir repoussé la première vague, l’armée syrienne a repris l’initiative et a affirmé qu’elle ne se contenterait pas seulement de bloquer les rebelles mais de les pourchasser afin de les liquider.

Ces mêmes observateurs ont indiqué que cette première attaque rebelle d’envergure intervient quelques jours après l’annonce de l’unification de six grands groupes extrémistes.

L'«ASL» boycottera Genève 2

Pendant ce temps, une grande incertitude plane autour de la date du 22 janvier, annoncée pour la tenue de Genève 2.

Le chef de la soi-disant «Armée syrienne libre» (ASL), le général dissident Salim Idriss, a annoncé que la rébellion armée ne participera pas à la conférence et ne cessera pas leL'«ASL» boycottera Genève 2, prévue le 22 janvier. combat avant, pendant ou après les négociations.

«Tout ce qui nous intéresse, c’est des armes pour poursuivre la lutte», a-t-il dit lors d’une interview télévisée lundi soir.

Cité par l’AFP, Salman Shaikh, directeur du centre de recherche Brookings à Doha, estime que le fait que l'ONU ait pu annoncer une date pour la conférence est un «signe positif». Mais il évalue les chances de réussite de la conférence de Genève à «50-50» et souligne qu'elle «est l'otage de la situation sur le terrain».

«Le 22 janvier est encore loin», note pour sa part Richard Gowan, de l'Université de New York. «L'armée syrienne a enregistré de nouvelles victoires sur les rebelles et pourrait redoubler d'efforts pour renforcer sa position militaire avant le début des négociations», souligne l’expert.

Source: mediarama et rédaction
26-11-2013 | 17:13
 

Publié dans Syrie

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