MON RECIT DU PUTSCH D'ALGER EN AVRIL 1961 DERANGE
MON LIVRE :
GUERRE D'ALGERIE
SOUVENIRS D'UN APPELE ANTICOLONIALISTE
dont l'Avant-propos est rédigé par mon camarade Henri Alleg dérange les nostalgiques de cette guerre coloniale.
Je viens de "découvrir" que je suis violemment pris à partie dans un forum sur la Guerre d'Algérie où l'ex-1er REP (Régiment Etranger de Parachutistes) de la légion étrangère est montré sous un jour très favorable.
Je ne puis laisser passer ce tissu d'insultes sans réagir d'autant que cette constestation émane de l'administrateur de ce forum, le dénommé Briard.
Tout d'abord, j'aimerais savoir comment mon livre que j'ai écrit à compte d'auteur et que je suis le seul à diffuser a pu tomber dans les mains de cet administrateur ?
Je cite cet administrateur en respectant son orthographe :
"Et voici le genre de ragots, de mensonges comportés par le PC la CGT et la LDH de Toulon, et qui servent de source à général wolf :
Je précise que je n'ai aucune relation avec la LDH de Toulon et que je ne connais pas le général Wolf.
Dans mon livre, je relate mon vécu des journées du putsch d'Alger d'avril 1961 dans un chapitre que j'intitule :
ATTITUDE DES SOLDATS DU C.I. D'OUED-SMAR
LORS DU PUTSCH DES GENERAUX FELONS EN AVRIL 1961
Mon livre et, en particulier ce chapitre, déclenche l'ire de cet administrateur et de certains adeptes de ce site.
Il est bien évident que je n'ai rien de commun avec ces individus qui ne se consolent pas de la perte de l'Algérie française et tirent à boulets rouges sur ma personne parce que la vérité historique de mon vécu personnel dérange ces messieurs.
Je ne conteste pas les faits d'armes du 1er REP avant le putsch d'avril 1961, je ne suis pas un fan de ce type de lectures. Je sais simplement que le 1er REP aurait compté dans ses rangs un certain lieutenant Jean-Marie Le Pen et que des patriotes algériens ayant survécu aux tortures pratiquées par certains militaires de l'armée française accusent cet officier d'avoir été un de leurs tortionnaires.
Je voudrais faire une remarque importante quand à la partie de l'historique du 1er REP concernant les journées du putsch d'avril 1961 en Algérie.
Tout d'abord, je trouve très étrange pour ne pas dire plus, l'important "trou" de mémoire dont est victime cet administrateur qui connait si bien l'historique du 1er REP.
En effet, où est donc passée la journée du 26 avril 1961 qui est tout bonnement passé à la trappe ?
A la relecture des propos insultants de cet administrateur, je m'aperçois que l'écriture de mon livre et d'un article sur mon blog font bondir cet administrateur et ceux qui lui emboîtent le pas.
J'ai écrit un second livre dans lequel je reviens en quelques pages sur mon vécu de la Guerre d'Algérie. Ce second ouvrage s'intitule :
LE CHEMIN DE L'HONNEUR D'UN TRAVAILLEUR DU RAIL
Parmi les lecteurs de mon blog, nombre d'entre eux sont en possession de mes deux livres et vont pouvoir comparer mes dires avec ceux mensongers de ce personnage.
Cet "administreur" prétend "clamer haut et fort" que je suis un menteur, pour reprendre son expression. Les lecteurs apprécierons à leur juste "valeur" les propos tenus par cet individu qui ne sont en réalité guidés que par son anticommunisme primaire.
JE VAIS DONC RETABLIR LES FAITS DANS LEUR VERITE HISTORIQUE :
Tout d'abord, j'écris que :
"Majoritairement constitué d'anciens SS et de fascistes hongrois recrutés au lendemain de la Seconde guerre mondiale, le régiment est commandé par intérim par le commandant Hélie Denoix de Saint Marc, le lieutenant-colonel Guiraud étant en permission, à la veille du putsch d'Alger d'avril 1961".
Je suis l'auteur de plusieurs articles dont un en avril 1991 pour le 30ème anniversaire de la victoire du contingent sur les généraux factieux d'Algérie dans le journal de la fédération des Ardennes du PCF "Nouvelles des Ardennes" et jamais personne n'a contesté mes articles.
D'autre part, cet extrait de mon livre qui fait tant saliver cet "administrateur" n'est que la réplique exacte d'un article de la correspondante de guerre et grand reporter du journal L'Humanité de l'époque écrit par Madeleine Riffaud, écrivain, qui fut entre autres, lors de la Seconde guerre mondiale une Résistante de la première heure.
Monsieur l'administrateur, vous me traitez de menteur parce que selon vous et toujours selon votre orthographe, "il est impossible que les Légionnaires du 1er REP vous est comme vous dites "rafalé", surtout en chantant "non je ne regrette rien", car cette chanson, fut bien entonnée lorsque le 1er REP quitta ZERALDA, mais les Légionnaires dans les camions étaient sans armes, car désarmés par les gendarmes qui étaient venus les chercher.
De plus, ils n'étaient pas "en fuite", puisque en Unité constituée, accompagné de leurs Sous officiers et de certains de leurs officiers, mais surtout "encadrés" par les gendarmes!
Vous êtes un menteur monsieur TOURTAUX, je le clame haut et fort!
Ce que dit le fieffé menteur Briard est peut-être vrai mais, pour la journée du 27 avril 1961 où les légionnaires du 1er REP furent désarmés pour leur trahison et leur unité dissoute peu après.
Le 26 avril 1961 que cet homme a volontairement "égaré" fut bien celui que j'évoque. Briard ne retient que les faits qui valorisent le 1er REP, mais, ceux qui ne font pas sa grandeur le font rager.
Peut-être que Sarkozy qui part en guerre coloniale va réhabiliter le 1er REP, cela pourrait lui servir. On a les amis que l'on mérite, monieur le grand et impartial administrateur Briard. Près brilland le Brillard.
L'honnête homme poursuit la lecture de mon article écrit sur mon blog qui, visiblement le chagrine. Il conclut dans son excellent français par :
"C'est prés de ces gens que général wolf, va puiser ses sources! Et il voudrait qu'on le prenne au sérieux. Briard
Selon ce personnage, mon petit livre, il y a deux ouvrages différents, j'ignore lequel des deux ouvrages est évoqué par mon détracteur, a pour Sujet du message : Petit livre important.
L'administrateur termine en ironisant et en profite au passage pour montrer son mépris des appelés du contingent notamment lors des journées du putsch des généraux félons en avril 1961.
Jacques Tourtaux