ALORS QUE L'UMP NOUS ETRANGLE LES DIRIGEANTS SYNDICAUX ATTENDENT DES JOURS MEILLEURS !
Ou lorsque l’UMP dévoile son vrai visage !
Cà y est le député Roger MALLIE a réussi à faire passer la loi rétrograde, tant souhaité par son patron, Nicolas 1er.
L’analyse qu’il en fait nous montre bien une fois plus le vrai visage des nantis : « nous avons gagné une bataille, mais pas la guerre » a-t-il déclaré. On ne peut être plus clair. Pour ces messieurs, il s’agit bien d’être en guerre contre les salariés et tous les acquis sociaux qu’ils ont pu obtenir, grâce à leurs luttes, au fil des décennies !
Ce qui est lamentable face à cette Nième déclaration de guerre, c’est la capitulation de ceux qui ont le pouvoir d’y répondre, c'est-à-dire les dirigeants des Confédérations syndicales, et principalement la C.G.T. et la C.F.D.T. (ces deux ou 2 ex syndicats de classe et de masse).
Ce n’est pas nouveau, certes, mais aujourd’hui nous sommes dans une situation où les méfaits du système ont été démontrés très concrètement. Quand on voit que même l’UMP, et son chef de file se mettent à critiquer le capitalisme, vouloir le réformer (comme si le capitalisme pouvait être réformé, comme s’il y avait un bon et un mauvais capitalisme) c’est que le capitalisme a pris un sacré coup sur la tronche !
Pour reprendre une formule connue « cela va s’en dire, mais cela va mieux en le disant », il ne se passe pas un seul jour, sans que l’on apprenne une nouvelle fermeture d’entreprise, des licenciements massifs….
Face à cela, des salariés au bout du rouleau, le dos au mur, qui n’hésitent pas à envisager des solutions extrêmes, comme les ouvriers de l’équipementier New Fabris à Châtellerault qui menacent de « faire sauter » l’usine !
Les tenants du Pouvoir, vont nous dire qu’ils comprennent le désarroi de ces salariés, mais que l’on ne peut utiliser la violence !
Et nos dirigeants Confédéraux d’aller dans le même sens ! Et après cela ils s’étonneront de la « désaffection syndicale », du manque de confiance à l’égard des syndicats !
Ce que ces ouvriers en lutte attendent ce n’est certainement pas le même discours que ceux qui ont la matraque en main, mais un soutien INCONDITIONNEL, UNE SOLIDARITE TOTALE, SANS FAILLE !
Le MEDEF et sa « courroie de transmission » l’UMP, tiendront un autre discours, et « l’image de marque » des syndicats sera autre, le jour où ces dirigeants, encourageront les salariés à utiliser TOUS LES MOYENS d’ACTIONS LEGAUX OU NON pour défendre leurs emplois, leur salaire…
Encourager les salariés à SAISIR la production, se constituer un TRESOR de GUERRE comme l’avaient fait les LIP, et quand cela n’est pas possible, alors laisser table rase afin que les patrons ne puissent rien récupérer c’est la seule façon de répondre à la VIOLENCE PATRONALE, qui en faisant d’un salarié un chômeur, détruit des vies, des familles. Oui cette violence en justifie une autre, oui cette violence justifie le recours à des méthodes illégales !
Même si on leur fait « péter leur usine » il leur restera toujours quelque chose qu’ils se sont mis de côté, ils ne seront jamais dans le besoin ! Ce n’est pas le cas pour celles et ceux qui se retrouvent sur le « pavé » !
Ceux qui ont le pouvoir économique et politique ont comme l'a si bien dit Roger MALLIE le pouvoir de déclencher la guerre et de la gagner, mais il y a un domaine dans lesquel il n'ont jamais gagné c'est celui de la guerilla et les salariés sont en mesure de mener une guerilla permanente (sans armes bien évidemment) à l'encontre du patronat et du pouvoir ! des actions de harcèlement au quotidien, à l'encontre des patrons, des députés qui votent ces lois scélérates, il y a vraiment de quoi faire, et les idées ne manquent pas ! Mais cela ne peut être efficace que s'il y a "le relai" au plus haut niveau syndical !
Je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement entre l’image donné par le dirigeant du L.K.P Elie DOMOTA, et nos CHEREQUE et THIBAULT.
Je n’ai pas vu, DOMOTA, se faire photographier tout sourire, avec les représentants du Pouvoir, quels qu’ils soient. Il a plutôt l’air dédaigneux avec ces messieurs ! Et il a raison !
On ne peut en dire autant de « nos dirigeants » qui ne manqueraient à aucun prix, la présentation des vœux à l’Elysée.
Nous retrouvons aujourd’hui dans les syndicats le même processus que celui des « politiques » décrit dans le « coup de gueule » de LAFLEUR (www.larepubliquedupeuple.over-bog.com ).
C’est le problème des « permanents syndicaux » dans les grandes entreprises, qui ont pour métier celui de « permanent syndical à vie ».
De permanent dans l’entreprise, on « monte » au niveau national (Comité Central d’Entreprise, Fédé, ou Conf) et l’on devient vite aspiré par la machine bureaucratique, déconnecté de la réalité, du quotidien, pas un mot plus haut que l’autre avec les grands patrons, avec les « hommes du pouvoir ». Ils discutent de la vie quotidienne des salariés, sur le même ton, qu’ils discutent de la pluie et du beau temps !
Et là les patrons se régalent ! On négocie, renégocie… des miettes, et encore des miettes.
Là aussi il y a un grand coup de balai à donner !