CONTINENTAL CLAIROIX : XAVIER MATHIEU DELEGUE CGT TRAINE DANS LA BOUE PAR UN JOURNALEUX DE LIBERATION TORCHON PRETENDUMENT DE GAUCHE
Les CONTI et leurs représentants syndicaux ne sont pas des bandits, ils n'ont tué personne. Ce sont les gens du MEDEF et les exécutants de leurs basses oeuvres qui devaient être à leurs places dans le box des accusés.
Il est particulièrement grave et regrettable que des militants salariés, ayant la double casquette, socialiste et CFDT prennent un évident plaisir à rapporter sur leurs blogs ce lynchage orchestré par le journaleux d'un canard qui porte bien mal son nom.
L'article 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 24 juin 1793 stipule :
" QUAND LE GOUVERNEMENT VIOLE LES DROITS DU PEUPLE, L'INSURRECTION EST POUR LE PEUPLE ET POUR CHAQUE PORTION DU PEUPLE, LE PLUS SACRE DES DROITS ET LE PLUS INDISPENSABLE DES DEVOIRS "
Jacques Tourtaux
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Dimanche 19 juillet 2009
DU SURSIS POUR LES CONTIS
Nouvel épisode pour les CONTI. Après la casse perprétée dans la sous pref de Compiegne, 7 syndicalistes étaient jugés pour ces faits....par les dirigeants des CONTI !!!
Voici un article tiré de Libération.fr
Des peines de 3 à 6 mois de prison avec sursis ont été requises vendredi devant le tribunal de grande instance de Compiègne contre sept ouvriers de Continental. (© AFP Francois Nascimbeni)
Il est à bout. Traits tirés, joues creuses, regard las. Xavier Mathieu se tient courbé face aux trois magistrats du tribunal de grande instance de Compiègne (Oise). La voix est toujours sonore, mais l’homme a perdu une partie de son charisme. Justifier faits et gestes devant la cour : la tâche est moins aisée que galvaniser les 1 120 camarades de Continental. Le délégué CGT du site de Clairoix, 44 ans dont vingt-deux années passées chez l’équipementier automobile, comparaissait vendredi avec six de ses anciens collègues pour avoir saccagé la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril.
C’est sa «grande gueule» et son sens inné de la mobilisation qui ont projeté Xavier Mathieu au premier plan d’un des conflits les plus médiatisés de France. Depuis le 11 mars, date à laquelle il a appris la fermeture de l’usine de Clairoix, le syndicaliste a mené les salariés dans une trentaine de manifestations et les a représentés dans des centaines d’interviews. Aucun débordement. Jusqu’au «dérapage» de Compiègne.
Rage.
Et le tribunal d’énumérer les dégâts : matériel informatique détruit, vitres cassées, mobilier dégradé. Au total, les dommages s’élèveraient à 60 000 euros. Manque de chance, quatre chaînes de télévision étaient de la partie. Et elles n’ont pas raté une miette de la mise à sac des locaux. Sur la base de ces reportages, dans lesquels les visages n’étaient pas toujours floutés, sept salariés sont assignés à comparaître pour «destruction de biens publics au préjudice de l’Etat».
La salle d’audience, elle, est étrangement calme. Comme un répit avant la tempête. Pourtant, les copains sont présents. Venus en nombre. Sans bruit, ils observent les sept prévenus se succéder à la barre. Le président assène sans relâche les mêmes questions : «Avez-vous observé des dégradations ? Sur cette photo, le bureau est par exemple en position verticale.» L’un après l’autre, les Contis égrènent les mêmes arguments : «Tout s’est passé très vite. Je n’ai eu le temps de rien voir, juste d’entendre des cris. J’ai balancé quelques feuilles par la fenêtre, et je suis vite parti.» Certains nient tout en bloc. D’autres émettent quelques regrets.
Pour leur défense, les prévenus pourront compter sur six témoins, quatre des leurs, ainsi que la vice-présidente de la région Picardie, Laurence Rossignol, et Roland Szpirko, syndicaliste et mentor de Xavier Mathieu. «Depuis quatre mois que je les soutiens, j’ai constaté l’extrême sens des responsabilités des salariés. Mathieu n’est pas un jusqu’au-boutiste», assure l’élue socialiste. Brefs applaudissements.
Pas assez pour convaincre la procureure. Trois à six mois de prison avec sursis sont requis : «Les salariés se sont égarés de la loi le temps d’un jour. J’aurais aimé qu’ils assument.» Et de souligner la circonstance aggravante : le délit en «réunion». Un argument non fondé pour l’avocate de la défense, Marie-Laure Dufresne-Castets. «Pourquoi sept personnes seraient condamnées pour des faits qui ont regroupé 200 personnes ? D’autant que la citation à comparaître ne précise pas ce que chacun des prévenus aurait précisément détruit.» Elle demande la relaxe. Le jugement est mis en délibéré au 1er septembre.
Indemnités.
Mathieu, lui, n’a qu’une envie : se retrouver le 1er septembre. «Je ne trouverai pas le repos tant que je n’aurai pas été acquitté. J’ai peur de servir d’exemple.» Pourtant, il ne renie rien. Et de retrouver sa verve : «Qu’est-ce que je devrais regretter ? D’avoir essayé de sauver notre peau ? Non. Continental regrette-t-il de nous avoir balancés comme des chiens, mis des milliers de familles à la rue ?»
A 15 heures, le 21 avril, près de 200 «Contis» investissent les bureaux administratifs pour s’entretenir avec la sous-préfète et tenter de décrocher des négociations tripartites (Etat, syndicats, patronat). Mais Sabrina Belkhiri-Fadel est absente. Personne ne peut la joindre. «Au même moment, on a appris la décision du tribunal de Sarreguemines [Moselle, ndlr] qui entérinait la fermeture de l’usine. Ça a été comme la foudre qui s’abattait sur nous», raconte avec douleur le syndicaliste. De rage, les salariés bousculent tout sur leur passage.
On ne parle pas ainsi d'un travailleur qui se bat pour défendre l'outil de travail. Les propos de ce monsieur son scandaleux. La haine de classe, la haine de militants ouvriers, la haine contre ce camarade de la CGT, de cette CGT que je revendique et qui n'a rien à voir avec la CGT réformiste, tu la reprend joyeusement et te fais le porte-parole de ceux qui voudraient bien écraser ceux qui défendent leurs droits à la vie. C'est grave, très grave que des salariés aboient avec les loups.
Que pense de ce torchon le camarade Lazano qui a signé la lettre pétition du Front Syndical de Classe et qui te lis chaque jour?
Jacques Tourtaux
Quand l'heure de l'affrontement de classe va sonner et il n'est pas loin, tu crois qu'il ne va pas y en avoir de la casse mais les casseurs, nous les connaissons, c'est ceux qui cassent les emplois par milliers, qui sèment la misère, ce ne sont pas ces braves travailleurs qui se trouvent pour la première fois de leur vie devant un tribunal comme des bandits.
Sous un autre angle, cela me rappelle mon départ à l'armée, entre deux gendarmes, menotté et tenu en laisse comme un chien parce que j'avais commis le crime de ne pas vouloir tuer de pauvres gens, parce que j'avais ma dignité, parce que j'ai assumé mon acte et bien, si j'avais été à la place de Xavier MATHIEU, j'aurais fait de même.
Ce n'est pas avec de tels discours qui vont dans le sens de Sarkozy et du MEDEF, que l'unité entre travailleurs va se faire à la base. Je dis la base parce que le pauvre gars qui est lourdé dans son entreprise ne ressemble en rien aux Chérèque et autres Thibault qui sont les amuises-gueules de celui qui détruit le pays et toutes ces forces vives.
Voilà le combat que nous devons menez. Ce n'est pas à nous, militants syndicaux de dénoncer ou de chercher un quelconque coupable parmi les pauvres gens qui perdent leurs emplois. Nous avons mieux à faire notamment à la rentrée.
Si j'ai tenu à mettre cet odieux article et ses commentaires, c'est que je ne supporte pas qu'un ou des militants de la CFDT, militants socialistes de la base aboient avec les loups car le torchon Libération qui cherche à faire croire qu'il est de gauche est aussi perfide que son confrère le Figaro et bien d'autres encore.
Ce n'est pas à nous, gens de la classe ouvrière d'entrer dans le jeu de la délation prôné par Sarkozy. Quand Xuan dit à juste raison que les masses populaires ne peuvent plus voir les socialos en peinture, cela a notamment été démontré lors de la dernière élection où ceux-ci ont ramassé une gamelle magistrale.
On ne peut en effet se dire de gauche en étant représenté au gouvernement et à ce qui gravite autour.
Jacques Tourtaux