AMAR BELKHOUDJA : CES FRANCAIS AYANT PARTICIPE A LA REVOLUTION ALGERIENNE

Publié le par Tourtaux

  1. PAS DANS DES PAYS QUI MEPRISENT LEUR MEMOIRE
    CES FRANÇAIS AYANT PARTICIPÉ À LA RÉVOLUTION ALGÉRIENNE
    «Ils ont droit à un double mérite»

    Les Français ayant participé à la révolution algérienne ont droit à un double mérite, estime le chercheur en histoire, Amar Belkhoudja. Pour lui, l’Algérie a une responsabilité dans la préservation de la mémoire de ces hommes et ces femmes qui ont combattu aux côtés des Algériens.
    Hier, au lycée Frantz-Fanon de Bab El-Oued (Alger), Amar Belkhoudja a plaidé pour la protection de la mémoire des Français ayant participé à la révolution algérienne. «Il faut lutter contre l’oubli de ces hommes et femmes et prendre en charge ce patrimoine », a-t-il dit. Intervenant à l’occasion du 50e anniversaire de la disparition de Frantz Fanon, le chercheur a souligné que Fanon était un élément «indissociable» de la patrie algérienne. «Il était entièrement intégré car il partageait dès le début l’enthousiasme de combattre aux côtés des Algériens contre le phénomène du colonialisme. Les Algériens l’ont vite adopté. Ils l’appelaient notre frère Fanon ou l’Algérien Fanon», a-t-il indiqué. Et d’ajouter : «C’était un intellectuel, médecin psychiatre doublé d’un diplôme en psychologie, théoricien, écrivain et journaliste, homme politique et humaniste qui luttait contre le comportement raciste et militait contre le colonialisme. C’étai un grand militant du tiers monde.» D’ailleurs, poursuit-il, «sa pensée a eu beaucoup d’influence sur les responsables algériens de l’époque». Combattant pour l’indépendance de l’Algérie, le brillant psychiatre rêvait également de l’unité du continent africain. «C’était l’un des précurseurs de l’unité des Africains», précise Amar Belkhoudja. Le conférencier décrit Frantz Fanon comme un homme qui dérangeait les systèmes qui s’opposent à l’émancipation des peuples. «Il militait pour détruire tous les préjugés.» Né en 1925 en Martinique, dans les Antilles, Frantz Fanon, atteint d’une leucémie, avait rallié Moscou pour des soins. Transféré aux Etats-Unis d’Amérique, il meurt le 6 décembre 1961. Il avait laissé un «testament politique», celui d’être inhumé en terre algérienne. «Son cercueil a été transféré des Etats-Unis d’Amérique vers la Tunisie. Son corps a été confié à 15 djounoud, dont un commandant de l’ALN, pour le faire rapatrier clandestinement et l’inhumer dans le cimetière des martyrs à Aïn Kerma aux frontières tunisiennes», a encore ajouté Amar Belkhoudja.
    R. N.

Publié dans ALGERIE

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T
Le criminel qui a ordonné l'exécution du camarade Fernand Iveton est François Mitterrand, décoré de la francisque par le traitre Pétain.<br /> Jai en main le livre du regretté Jean-Luc Einaudi "Pour l'exemple l'affaire Fernand Iveton Enquête", préfacé par Pierre Vidal-Naquet, que j'ai eu l'honneur de rencontrer un an avant son décès et<br /> qui m'a conseillé de publier mon premier ouvrage dont il a vu le manuscrit le jour de notre rencontre.
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T
Azo Gour : A rappeler que le 1er communiste guillotiné a été Fernand Yveton
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T
Les fautes que vous pouvez constater sont dues, je suppose, à l'ordinateur. C'est difficile d'écrire dans ces conditions et le soir, c'est pire, intenable.
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T
Je n'en suis pas surpris.<br /> Un communiste, c'est avant tout un internationaliste.<br /> Il est donc tout à fait naturel que des camarades communistes français aient combattu aux côtés de leurs sœurs et frères d'Algérie, tes compatriotes, comme c'est le cas dans toutes les guerres de<br /> Libération.
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T
Azo Gour : ce sont la plupart des communistes
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