BOLIVIE : LE PRESIDENT EVO MORALES SALUE LES LIENS QUI UNISSENT SON PAYS AVEC LA CHINE ET LA RUSSIE MAIS DEPLORE UN MANQUE DE CONFIANCE AVEC LES ETATS-UNIS

Publié le par Tourtaux

La Bolivie salue les liens avec la Chine et la Russie et déplore un "manque de confiance" avec Washington
( Xinhua )
08.01.2014 à 09h22

Le président bolivien Evo Morales a fait l'éloge des relations diplomatiques cordiales de son pays avec la Chine et la Russie lundi, et déploré un "manque de confiance" dans les relations avec les Etats-Unis.

"Notre dernier voyage en Chine a joué un rôle important. Nous avons tenu une réunion de plus de trois heures avec le président chinois Xi Jinping, au cours de laquelle nous avons parlé de la coopération et de l'investissement entre les pays", a indiqué M. Morales aux ambassadeurs boliviens au siège du ministère des Affaires étrangères.

Lors de sa rencontre avec le président Xi le 19 décembre à Beijing, M. Morales avait assisté à la signature de plusieurs accords de coopération, comprenant la coopération technologique et économique entre les gouvernements.

Il a également rappelé la rencontre avec le président russe Vladimir Poutine ayant eu lieu en juillet à Moscou, indiquant qu'ils avaient discuté des politiques économiques et sociales fondées sur "une grande confiance".

En revanche, la Bolivie et les Etats-Unis s'éloignent de plus en plus, a déclaré M. Morales.

Le gouvernement américain n'a pas souhaité reprendre des relations bilatérales normales, malgré les efforts du gouvernement bolivien, qui a rédigé et signé un accord-cadre appelant au respect mutuel et à la non-ingérence dans les affaires nationales, a indiqué M. morales. Il a ajouté qu'il aimerait normaliser les liens entre les deux pays.

Les liens entre La Paz et Washington se sont détériorés depuis que le gouvernement bolivien avait expulsé l'ambassadeur américain et l'Agence contre le trafic de drogues des Etats-Unis (DEA) en 2008. La Bolivie avait également expulsé l'Agence pour le développement international des Etats-Unis (USAID) l'année dernière, l'accusant de s'être ingérée dans ses affaires intérieures. 

 

Publié dans Les Amériques

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