DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

 

La CGT a exprimé son soulagement après le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Nantes.
Nantes : deux déléguées du personnel CGT relaxées de dénonciation calomnieuse

Le tribunal correctionnel de Nantes a relaxé hier deux anciennes déléguées du personnel de la maison de retraite La Rose des Vents, à Sainte-Luce-sur-Loire.

Ces deux femmes, aujourd’hui âgées de 49 et 50 ans, avaient comparu le 11 mars pour dénonciation calomnieuse à l’encontre du directeur de l’établissement, après avoir fait remonter en réunion la gêne d’employées face au « comportement tactile » de celui-ci en 2009. Le procureur avait requis 1 000 euros d’amende avec sursis pour chacune des prévenues. "Avec ce jugement, on revient à la raison", a réagi Philippe Gautier, secrétaire de l’union locale CGT de Nantes hier à la sortie du palais de justice.

Plus d'informations ce mardi 7 mai dans Presse Océan

Nîmes : des salariés d’Haribo envahissent la Sécu
CATHY ROCHER
07/05/2013, 11 h 00 | Mis à jour le 07/05/2013, 10 h 42
Grève chez Val d'Aucy à Ciel : Une trentaine de personnes et de syndicalistes ont accompagné Katy Jolbert.
Une trentaine de personnes et de syndicalistes ont accompagné Katy Jolbert. (C. R.)

Les salariés sont venus apporter leur soutien à Jean-Christophe Jolbert, en arrêt de travail

Jean-Christophe Jolbert, salarié et élu CGT en butte avec sa direction à l’usine Haribo d’Uzès, n’a toujours pas repris le travail. Licencié "injustement", selon ses camarades de la CGT, pour fautes graves puis en voie d’être réintégré suite à une décision de l’inspection du travail (qui a rejeté la demande de licenciement pour fautes graves), l’employé est, d’après ses collègues, épuisé moralement, physiquement et dans une situation financière difficile.

L’avis du médecin-conseil de la CPAM (Caisse primaire d’assurances maladie) qui a décidé que son état de santé ne justifiait pas un arrêt de travail a donc provoqué la colère des syndicalistes. "Jean-Christophe Jolbert a donc déposé un recours et réclame une expertise que nous attendons toujours, s’insurge Jérôme Maurin, représentant CGT Haribo. Ses indemnités ne lui sont plus versées depuis le 1er avril

Rencontre avec le directeur de la CPAM

Hier, vers 13 h 30, Katy, l’épouse de Jean-Christophe Jolbert, accompagnée d’une délégation de syndicalistes de la CGT, a rencontré le directeur de la CPAM et le responsable des médecins conseils. "Mon mari veut reprendre le travail mais on aimerait qu’il obtienne un poste aménagé. Il est actuellement dépressif", explique Katy Jolbert. "La direction d’Haribo ne veut pas nous entendre, déclare Jérôme Maurin de la CGT. Et on a l’impression qu’elle se complaît dans cette situation."

"Nous sommes là dans une situation relativement classique, constate Christian Fathoux, directeur de la CPAM. Malheureusement, nous avons beaucoup de personnes qui se trouvent dans la même situation lorsqu’elles prennent le risque de déposer un recours. La caisse peut leur débloquer une somme de 100 à 300 € en attendant." L’expertise pourrait avoir lieu dans une quinzaine de jours. Un rendez-vous est prévu demain avec l’assistance sociale de la CPAM.

http://www.midilibre.fr/2013/05/07/des-salaries-d-haribo-envahissent-la-secu,692306.php 

Grève chez Val d'Aucy à Ciel : la CGT présente des alternatives

Une majorité des 68 salariés présents à l'usine Val d'Aucy de Ciel en Saône-et-Loire, a fait grève mardi 7 mai à l'appel de la CGT. Le syndicat avait convoqué une assemblée générale extraordinaire, au cours de laquelle des solutions ont été présentées pour poursuivre l'activité.

  • C.R.
  • Publié le 07/05/2013 | 18:32, mis à jour le 07/05/2013 | 18:41

 

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Le mouvement de grève observé le mardi 7 mai 2013 a provoqué l'arrêt complet de l'activité de l'usine de Ciel (71). Lors de l'assemblée générale extraordinaire, la CGT a présenté des plans alternatifs, susceptibles de permettre une poursuite de l'activité. L'usine produit actuellement des plats cuisinés et des légumes en conserve.

Le groupe CECAB avait annoncé la fermeture du site pour février 2013. Mais il est toujours en activité. La CGT a consulté un cabinet d'expertise qui envisage d'autres activités : fabrication de soupes, de compotes de fruits, ouverture d'un magasin d'usine créant des circuits directs avec des producteurs locaux... Ce cabinet doit maintenant chiffrer le coût de telles activités.

Cette A.G. extraordinaire est la dernière action en date des salariés pour sauver le site de Ciel et ses 150 équivalent temps plein.
 
 
 
Publié le 07/05/2013 à 06h00
Par B. B.

 

La CGT contre la CCI

Le syndicat ne veut absolument pas de la régionalisation proposée par Laurent Courbu.

La CGT, qui est de très loin la première organisation syndicale du monde portuaire, ne veut pas entendre parler d’une régionalisation du Port de Bordeaux. Dans un communiqué publié hier, elle exprime ainsi son opposition à la proposition formulée par Laurent Courbu, président de la CCI régionale (« Sud Ouest » du 30 avril). Constatant la situation difficile du Port de Bordeaux et sa difficulté de faire face aux investissements nécessaires, le représentant du monde consulaire avait suggéré que Bordeaux quitte son statut de « Grand Port maritime », placé sous l’autorité de l’État, et qu’il soit rattaché à la Région, comme l’est celui de Bayonne.

La Fédération nationale des ports et docks CGT critique fortement cette proposition. Pour ce faire, elle rappelle que le Port de Bayonne, dont l’exploitation est concédée par la Région à la CCI locale, a vu son trafic fortement décroître l’année dernière. Et elle affirme que, pour son accès maritime, il « sollicite régulièrement le Port de Bordeaux pour effectuer son dragage ». La CGT rappelle par ailleurs que le Port de la Rochelle est quant à lui passé sous la tutelle directe, ces dernières années, en devenant d’abord « Port autonome », puis « Grand Port maritime », après la réforme menée à bien sous le gouvernement Fillon. La CGT relève que, dans le même temps, son trafic est passé de 6,9 millions de tonnes en 2005, à 8,4 millions de tonnes en 2012.

« Nouvelles charges »

Aux yeux de la CGT, il n’est pas sûr du tout que le Conseil régional et la CCI de Bordeaux aient la capacité d’assumer, entre autres, les « missions régaliennes du Grand Port maritime ; de gérer les activités de réparation, de prendre en charge plus de 360 salariés, alors qu’elles se voient transférer de nouvelles charges dans le cadre des lois de décentralisation ».

L’organisation syndicale indique qu’elle a rencontré en février le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, et qu’elle a obtenu de celui-ci la garantie qu’aucune régionalisation des grands ports maritimes n’était à ce jour envisagée.

Si le gouvernement reste sur ses positions, le statut du Port de Bordeaux ne devrait donc pas changer. Mais le problème crucial du financement des outillages n’en sera pas forcément réglé pour autant.

http://://www.sudouest.fr/2013/05/07/la-cgt-contre-la-cci-1046283-2780.php

Publié dans Lutte des classes

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