DES LUTTES OUVRIERES
19 juin 2013 / Fédération Santé Action sociale
Après 7 jours d’actions et 3 jours de blocage des admissions, le directeur de l’établissemnt a lâché !
Il a indiqué ce matin le retrait des mesures d’économie qu’il avait annoncé en début de semaine dernière.
L’intersyndicale (CGT-CFDT-SUD) demandait depuis le début du conflit l’abandon de ce plan d’économie et un calendrier de réunion tripartite (médecins, organisations syndicales et direction) sur l’avenir de l’hôpital en septembre.
C’est une grande victoire de la lutte unie, solidaire, déterminée. C’est aussi une grande victoire du tous ensemble, tous services, toutes catégories confondues.
Au 6ème jour de grève, dès 6h du matin, le piquet de grève se reforme pour accueillir quelques heures plus tard le directeur de l’établissement.
Il fait la tournée des pôles pour convaincre l’encadrement du bien fondé de sa politique... Les cadres supérieurs et de santé l’écoutent poliment, gare à celui ou celle qui conteste les éléments de sa politique ! Une majorité de cadres se réunit dans la foulée et décide à l’unanimité de ne pas se rendre à la réunion de la direction ! Les cadres lâchent le directeur : ses méthodes sont trop brutales, son mépris total, sa politique néfaste pour le soin à l’EPSM.
L’après-midi, nouvelle Assemblée Générale des personnels : forte, combative, les agents présents sont très mobilisés.
A 17h, réunion de la Commission Médiacle d’Etablissement : le directeur se retrouve devant un collège médical remonté et qui lui signifie le rejet de sa politique à travers une motion.
A 18h , le directeur est bien seul... Reste un quarteron de directeurs adjoints et le directeur des soins qui lui servent de garde rapprochée.
Mercredi matin, le directeur annonce le retrait des mesures d’économie contenues dans le courrier adressée aux personnels la semaine précédente.Victoire !
La CGT de l’EPSM de Caen remercie toutes celles et tous ceux qui ont aidé, soutenu par leur présence ou leurs messages de soutien ce mouvement.La lutte paie et cette victoire le prouve !
© Fédération CGT Santé Action Sociale - 2013
http://www.sante.cgt.fr/Victoire-a-l-Etablissement-Public
Une quinzaine d’infirmières spécialisées aux blocs opératoires de l’hôpital de Lons, ont entamé mercredi un mouvement de grève pour protester contre un plan d’alignement de l’établissement avec les autres centres hospitaliers de la région.
La direction souhaite notamment remettre en cause le taux d’indemnisation des astreintes actuellement à 33% et qui est à 25% dans les autres établissements. Des négociations sont actuellement en cours, le directeur Olivier Perrin ayant proposé un lissage sur trois ans de cette diminution et que le temps des interventions des infirmières ne soit pas pris en compte dans l’astreinte. Par ailleurs les infirmières obstétriques conservent le taux à 33%. Les agents qui appellent l’ensemble du personnel à soutenir la grève, contestent par ailleurs le plan de redressement de l’établissement qui vise également à un aligner le régime indemnitaire sur celui des autres centres hospitaliers.
Notre Camarade Sylvie DELMAS, secrétaire du syndicat CGT de l'hôpital d'Arcachon, est convoquée à un conseil de discipline le 28 juin 2013, menacée d’une exclusion temporaire de 15 jours pour manquement à son devoir de réserve !!!
SANCTION DISCIPLINAIRE INADMISSIBLE !!!
Sylvie s'est exprimée lors d'une réunion du Comité de défense de l'hôpital d'Arcachon, en tant que syndicaliste, pour dénoncer des disfonctionnements dans le nouvel hôpital privé/public.
Cet hôpital partenariat public /privé derrière ses belles façades cache un manque de personnel récurrent mettant en danger les patients.
La seule réponse de la direction est de chercher à museler les représentants des organisations syndicales et plus largement le personnel, en attaquant directement une camarade de la CGT pour nous interdire de dénoncer ce que les salariés du service public subissent dans leur travail au quotidien !
Belle conception du dialogue social !!!
Nous demandons l’arrêt immédiat de toute procédure disciplinaire à l’encontre de notre camarade.
Nous exigeons le respect de l’activité syndicale!
Télécharger Pétition en soutien à Sylvie DELMAS
 Union Locale CGT de Roissy-CDG Tél: 01.48.62.10.28 Fax : 01.48.62.37.25 6, route des anniversaires Bât. 7595 - Zone Technique 95701 ROISSY-CDG ccontact@ulcgtroissy.fr 8ème jour de grève des salarié(e)s d’Elior de la clinique d’Aulnay mercredi 19 juin 2013 L’urgence est à l’ouverture de vraies négociations ! Aujourd’hui les salarié(e)s d’Elior ont voté la reconduction de leur mouvement de grève. Malgré les pressions, les intimidations, les salarié(e)s sont toujours aussi déterminé(e)s et mobilisé(e)s pour défendre leurs revendications : La Direction d’Elior continue de s’enfermer dans le mutisme et fait appel chaque jour à des salariés d’un autre site pour venir travailler sur la clinique d’Aulnay, pratique antisociale pour casser une grève ! Elle utilise entre autres bassesses l’arme de calomnie en diffusant de fausses informations sur le niveau de traitement des salariés. Les cadres dirigeants d’Elior pensent-ils que 1 400 euros bruts c’est trop, et qu’il est illégitime de se battre pour son pouvoir d’achat ? Oseraient-t-ils affirmer que de travailler les jours fériés sans réelles compensations est une pratique normale du monde du travail ? Alors qu’Elior annonce un résultat net semestriel en hausse de 28,6%, après avoir fait 230 millions d’euros de bénéfice l’année dernière, le mépris qu’affichent les dirigeants vis-à-vis des revendications des salariés est scandaleux !! Pour populariser leur lutte, les salarié(e)s d’Elior seront demain à partir de 10 h sur le marché de la gare d’Aulnay pour faire signer une pétition de soutien et collecter la solidarité financière. Tout en réitérant leur demande de convocation rapide d’une table ronde, elles adressent un message déterminé à leur Direction, pour les salaires, les conditions de travail, la dignité, « nous ne lâcherons pas !! ». Contact presse : Laurent BARBIER - 06 68 18 35 40 Bobigny, le 17 juin 2013 http://www.ulcgtroissy.fr/spip.php?breve341 Soutien à des salariés en grève   Communiqué de presse de la CGT PSA Aulnay 18/06/2013
Aujourd’hui les salarié(e)s d’Elior ont voté la reconduction de leur mouvement de grève. Malgré les pressions, les intimidations, les salarié(e)s sont toujours aussi déterminé(e)s et mobilisé(e)s pour défendre leurs revendications :
Sur les salaires ;Les conditions de travail ;Les jours fériés travaillés sous payés…
La Direction d’Elior continue de s’enfermer dans le mutisme et fait appel chaque jour à des salariés d’un autre site pour venir travailler sur la clinique d’Aulnay, pratique antisociale pour casser une grève ! Elle utilise entre autres bassesses l’arme de calomnie en diffusant de fausses informations sur le niveau de traitement des salariés.
Les cadres dirigeants d’Elior pensent-ils que 1 400 euros bruts c’est trop, et qu’il est illégitime de se battre pour son pouvoir d’achat ? Oseraient-t-ils affirmer que de travailler les jours fériés sans réelles compensations est une pratique normale du monde du travail ?
Alors qu’Elior annonce un résultat net semestriel en hausse de 28,6%, après avoir fait 230 millions d’euros de bénéfice l’année dernière, le mépris qu’affichent les dirigeants vis-à-vis des revendications des salariés est scandaleux !!
Pour populariser leur lutte, les salarié(e)s d’Elior seront demain, mardi 18, à partir de 10 h sur le marché de la gare d’Aulnay pour faire signer une pétition de soutien et collecter la solidarité financière. Tout en réitérant leur demande de convocation rapide d’une table ronde, elles adressent un message déterminé à leur Direction, pour les salaires, les conditions de travail, la dignité, « nous ne lâcherons pas !! ». Bobigny, le 17 juin 2013 |
Sur les salaires ;http://cgt-psa-aulnay.fr/communique/soutien-des-salaries-en-greve-877
Info Dimanche, 19 juin 2013 :
Rivière-du-Loup - Alors que la première ministre du Québec, Pauline Marois n’exclut un recours vers une loi spéciale, une trentaine de travailleurs de la construction s’étaient réunis dès 7 h dans le stationnement du Centre commercial Rivière-du-Loup. Le représentant de l’alliance syndicale, Sylvain Paradis, a appelé à la solidarité entre travailleurs.
Dans sa mire, les chantiers où l’avis de grève n’est pas respecté. « On délègue des gars, il n’y a aucune violence, on leur explique qu’on n’est pas là pour fermer les chantiers de force, mais de respecter le mandat de grève. On veut être respecté par les employeurs », a commenté M. Paradis.
Ainsi des groupes composés d’une dizaine de travailleurs chacun se proposaient de « visiter » les chantiers fonctionnant en marge de la grève. « On en a pogné quelques-uns ici », a laissé tomber le représentant syndical.
Dans la journée, une centaine de travailleurs de la construction ont été appelés à manifester sur le territoire du KRTB.
http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/06/19/greve-dans-la-construction-rassemblement-de-travailleurs-a-riviere-du-loup/
130 salariés de la Redoute réunis sur le site industriel à Wattrelos...
Communiqué de presse
CGT la Redoute – Mardi 18 juin 2013.
Aujourd’hui, à l’appel de la CGT un peu plus de 130 salariés se sont réunis sur le site industriel de la Redoute, à Wattrelos. Les salariés demandent que des garanties sociales soient actées et financées par PPR lors de la revente de la Redoute. En effet, cette vente qui devrait être finalisée avant la fin de l’année se déroule dans un contexte très défavorable pour les travailleurs.
Depuis qu’il a racheté la Redoute, le groupe PPR n’a fait que « siphonner » l’argent généré par l’entreprise. De ce fait, aucun investissement industriel, commercial ou informatique digne de ce nom n’a été réalisé.
Aujourd’hui, c’est une entreprise affaibli que Pinault veut revendre.
La casse sociale qui semble être programmée préoccupe l’ensemble des salariés de l’entreprise. Dans une période ou les chances de retrouver un emploi sont quasi nulles, l’idée de demander à PPR de nous rendre une partie de l’argent sorti des comptes de la Redoute pour financer des garanties sociales fait son chemin.
Nous savons que la direction de PPR se prépare à une attaque en règle contre nos emplois et nos conditions de travail. Nous avons donc tout intérêt à nous préparer à résister et même à riposter à ces attaques programmées.
C’était tout le sens du rassemblement d’aujourd’hui.
A l'occasion du début des discussions autour du financement des retraites à Paris, une manifestation est organisée ce mercredi 19 juin contre l'austérité. A Clermont-Ferrand, des salariés de Michelin ont annoncé leur intention de se joindre au mouvement
- Par Yannick Kusy
- Publié le 19/06/2013 | 08:01
Les salariés CGT de Michelin ont annoncé leur intention de participer à ce rassemblement.
Le syndicat a appelé à cesser le travail aujourd'hui et à rejoindre cette mobuilisation, après l'annonce de la direction de supprimer 700 postes à Joué-les-Tours, pour "faire face à la baisse de la demande en Europe" et pneus poids-lourds.
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Les manifestants devant l’ancien tribunal.
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À la veille du début de la conférence sociale et avant une rencontre entre la secrétaire générale de la confédération européenne des syndicats et le président de la République, les sections syndicales de la CGT et FSU ont organisé une action ce mercredi midi devant l’ancien tribunal, « un endroit plus visible que la rue de la sous-préfecture, et symbolique pour l’idée de justice qu’il représente ».
Les militants présents se disent opposés à « la politique d’austérité qui crée mécaniquement du chômage et ne règle pas le problème des retraites », explique Florence Antognazza, de la FSU.
« Nous demandons que les retraites restent fiancées par le travail et ne rentrent pas dans un financement par l’État alimenté par les impôts car elles risqueraient d’être dépendantes des politiques gouvernementales », explique Benoit Dumont de la CGT. Ils dénoncent aussi le gel des salaires dans le public et les faibles augmentations dans le privé.
- ã La CGT, FO et UNSA dénoncent "le management commercial du CH"
Le 19 juin à 6h00
L'ensemble des personnels du Centre hospitalier de Narbonne s'est réuni - hier en début d'après-midi - au cœur de l'établissement, cour des Médecines, à l'appel de l'intersyndicale. CGT, FO et UNSA souhaitaient "une prise de conscience d'une politique de gestion qui touche tous les services". Et ils ont joué groupé, "les actions isolées n'atteignant pas leurs objectifs, il faut être solidaires" ont martelé les syndicats, qui ont dénoncé notamment "la course aux chiffres avec une augmentation activité/recettes et une chasse à tout ce qui n'est pas valorisable ou rentable". Les "insuffisances d'effectifs et de moyens" ont été détaillées, tout comme a été soulignée l'absence "d'évaluation des risques professionnels et de contrepartie pour le personnel". Plusieurs services ont été "affectés au fil des mois, de la reprographie au bloc opératoire en passant par la chirurgie ambulatoire et les urgences, et aucun service n'est à l'abri et ne sera épargné" craignent les syndicats. Le budget prévisionnel 2013 du CH "étant en déficit de 1,8 million", l'horizon risque de ne pas s'éclaircir. Cahier de doléances C'est pour cela que les syndicats ont appelé à la mobilisation : "Pas durant l'été, mais en septembre, nous serons prêts à agir ! D'ici là, nous allons recenser tout ce qui concourt à une dégradation des conditions de travail ou de la santé des personnels, rédiger un cahier de doléances avec élaboration de revendications. Nous demanderons une négociation avec la direction. Et si cela ne suffit pas, nous envisagerons de déployer nos actions vers l'extérieur". Contre ce qu'ils baptisent "le management commercial", les syndicats s'organisent !
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Vienne - Poitiers - Social
Le bureau avec Wilfried Durand (politique financière), Gilles Grignoux (vie syndicale), Joël Vignerie (formation), Bernard Viot (secrétaire administrateur), Franck Renard et Catherine Giraud. Catherine Giraud vient de succéder à Pascal Briand à la tête de l’union départementale de la CGT, lors du 60 e congrès qui s’est déroulé hier et lundi à Poitiers.
La CGT évolue, change, mais en même temps c'est aussi le choix des militants, car plusieurs camarades sont sur la ligne de départ en retraite », s'excuserait presque Catherine Giraud (*). Une femme, « patronne » de l'union de la Vienne, c'est effectivement une première. Ce 60e congrès est donc en passe de devenir « historique ». Sans ironie aucune, la place des femmes au sein du plus gros syndicat de la Vienne – qui affiche 4.000 adhérents depuis plusieurs années avec même un sursaut d'adhésions depuis 2012 – est basée « avant tout sur la compétence et l'expérience syndicale ». D'ailleurs, au sein de la commission exécutive, elles occupent 5 postes sur 17.
" Arrêter de monter le public contre le privé "
« C'est aussi, comme le souligne Franck Renard (Snecma), secrétaire à la vie syndicale, le reflet du salariat actuel. On syndique de plus en plus de femmes, notamment dans le tertiaire, l'aide à la personne, l'action sociale, la téléphonie… là où les femmes souffrent de la précarité et de conditions de travail déplorables. »
Si la période n'est pas forcément la meilleure pour s'acquitter d'une cotisation, « paradoxalement nous avons de nouveaux adhérents. Et ils s'aperçoivent que la CGT est la seule organisation syndicale à avoir des perspectives et des solutions différentes. Notre but est d'arrêter de monter le public contre le privé. Nous représentons justement la pluralité des professions et des territoires. »
Le congrès est également un temps fort pour établir la « feuille de route » à suivre pendant les trois années à venir. Catherine Giraud et Franck Renard visent dans un premier temps le sommet social européen des 27 et 28 juin. « Nous allons continuer à nous mobiliser contre l'austérité. D'autant plus que l'emploi et les salaires ne seront pas traités pendant ce sommet. C'est pourtant la base pour sortir de la crise. »
L'UD va plancher une bonne partie de l'été dans la perspective d'une mobilisation à l'appel de la confédération dès la rentrée. La nouvelle équipe va également profiter de cette période pour renforcer son travail de terrain.
(*) Catherine Giraud est âgée de 42 ans. Diététicienne, elle a travaillé en région parisienne avant d'entrer au CHU de Poitiers en 1994. Elle est syndiquée à la CGT depuis 1997. Premier mandat de secrétaire générale en 2006.