DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

 

Ferroviaire: l’USTM-CGT a rendez-vous à la région en novembre pour parler de l’avenir de la filière


Publié le 08/11/2013

Par VÉRONIQUE BERTIN


L’USTM-CGT est inquiète pour l’avenir du ferroviaire. Jean-Pierre Delannoy, le patron régional, et les syndicalistes CGT d’entreprises régionales sont venus dresser un état des lieux. Le 20 novembre, l’USTM sera reçue par Pierre de Saintignon, vice-président de la Région en charge du développement économique.

 

 L’USTM a demandé audience à Pierre de Saintignon, à la région, pour dresser un état des lieux du ferroviaire dans la région. L’USTM a demandé audience à Pierre de Saintignon, à la région, pour dresser un état des lieux du ferroviaire dans la région.

Lors d’une conférence de presse tenue hier matin au siège de l’USTM-CGT, Jean-Pierre Delannoy a un peu retracé l’histoire du ferroviaire dans la région pour arriver à un constat. Toujours le même. Il dénonce « le gavage financier des actionnaires et l’implantation d’usines dans les pays low cost ». Pour illustrer l’appétit des actionnaires, il cite un exemple : Valdunes, sous le coup d’un plan de sauvegarde de six mois. Le patron de l’USTM l’a dit, il est « inquiet », notamment pour tout ce qui est ingénierie. « La filière est en difficulté. Des prestataires de service et des salariés sont mis dehors. Nous sommes en train de perdre du savoir-faire au niveau des usines ». « À quoi servent Railénium ou I-Trans si l’on perd notre savoir-faire et si l’on n’est plus crédible ? », a-t-il questionné.

Pour dresser un état des lieux de la situation ferroviaire régionale, l’USTM a demandé audience à Pierre de Saintignon, vice-président de la Région. Les syndicalistes seront reçus le 20 novembre : « On va lui proposer une table ronde présidée par le conseil régional qui réunira les organisations syndicales, les pouvoirs publics, les donneurs d’ordre, l’AIF et les politiques. On veut convier tout le monde pour échanger ». « Nous voulons des garanties sur le développement de la filière et changer de stratégie. Contrairement à ce que l’on croit, le ferroviaire ne se porte pas bien », complète Ludovic Bouvier. Jean-Pierre Delannoy est plutôt critique envers Alain Bocquet et les membres de l’appel du Valenciennois reçus le 21 octobre à l’Élysée : « Il fallait regrouper l’ensemble des élus et les organisations syndicales. Ça a été perçu comme une mesure partisane ». Et ça n’a donc pas eu l’impact escompté.

Les élus CGT sont inquiets

Alstom.- Jean-Philippe Ducarne (et non Vicarne comme indiqué par erreur dans notre édition de jeudi), délégué syndical CGT, a lui aussi dressé un historique depuis la situation de cessation de paiement en 2003, « victimes des décisions prises par nos PDG », jusqu’à aujourd’hui où l’actionnaire principal, Bouygues, demande « 5 % de marge supplémentaire par rapport à l’an dernier sinon il partira. On fait plaisir à l’actionnaire aux dépens des salariés ». La vente de participation à hauteur de 20 à 30 % annoncée mercredi par Patrick Kron, PDG d’Alstom, doit permettre de récupérer « un à deux millions d’ici à décembre 2014 mais les salariés ont du mal à avoir de l’outillage pour fabriquer des trains ». David Praquin, autre syndicaliste d’Alstom, dénonce les investissements en Pologne au détriment de Petite-Forêt et le lean manufacturing, « machine à broyer, les hommes et casser l’emploi », dixit Ludovic Bouvier, patron de l’USTM dans le Hainaut.

Bombardier.- Yannick Pédigny, secrétaire de la CGT Bombardier, rappelle le droit d’alerte du CE « sur la situation économique de l’entreprise ». En fait ce droit d’alerte concerne l’ingénierie. Un expert a été nommé. Il a rencontré la direction jeudi pour étudier le problème. La CGT dénonce le départ des ingénieurs et des sous-traitants.

Sofanor.- Frédéric Jasiak a évoqué la situation de l’entreprise depuis la reprise fin 2010 : « Nous avons eu beaucoup de difficultés pour redresser la barre au niveau production et finances. Nous avons été aidés par Alstom et Bombardier. La dette est aujourd’hui quasiment remboursée mais Bombardier ne nous paie plus et nous doit 1,2 million d’euros ».

AKKA.- Le prestataire de service installé à Lille et Anzin (117 salariés) voit sa charge de travail réduite. « 30 % des gens n’ont plus de boulot », dénonce Jean-Pierre Delannoy.

Les syndicalistes CGT de ces différentes entreprises du ferroviaire ont aussi dénoncé pêle-mêle : les investissements dans les sites à l’étranger et pas en France, les trop nombreuses ruptures conventionnelles et les mises à l’écart des aînés, l’utilisation de finances publiques pour réduire les masses salariales, etc. « Parfois, il ne suffit pas de grand-chose pour sauver des sites », estime Jean-Pierre Delannoy. Il le dira à Pierre de Saintignon le 20 novembre.


http://static2.lavoixdunord.net/sites/default/files/imagecache/vdn_photo_principale_article/articles/ophotos/20131108/1390869843_B971371978Z.1_20131108225947_000_GT91G6QM8.1-0.jpgTensions ce soir autour des Roms accueillis à la Bourse du Travail à Lille-Fives


Des forces de police sont en train de se déployer ce vendredi en fin d'après-midi, autour du bâtiment de la bourse du travail à Lille-Fives, où environ 120 personnes de la communauté rom dont une cinquantaine d'enfants, sont hébergées depuis une douzaine de jours.


Ces familles avaient été expulsées du camp de l'université de Lille I à Villeneuve-d'Ascq, et recueillies ensuite en urgence par les syndicats à la Bourse du Travail. Une solution que les syndicalistes souhaitaient provisoire. « Ils sont installés dans une salle avec quatre points d'eau et un toilette, soulignent les syndicats. C'est devenu invivable. Les Roms eux-même demandent à partir. »

 Après des tentatives de relogement à l'ancienne Bourse du Travail notamment, les syndicats ont choisi ce vendredi une nouvelle solution : récupérer 24 caravanes des Roms stockées en fourrière à Ronchin et Lys-les-Lannoy et les installer sur un parking inutilisé de la Bourse du Travail à Lille-Fives. Problème: « malgré l'accord du préfet ce midi pour récupérer les caravanes, on refuse de nous les donner », dénonce un syndicaliste. Et, à Lille, des policiers se sont installés sur le parking (appartenant à LMCU) pour empêcher l'installation éventuelle des caravanes.

 La situation semble donc bloquée et les syndicalistes sont en colère, mettant en cause « les élus lillois et communautaires qui refusent de prendre leurs responsabilités. Le résultat de tout cela est qu'on oblige les Roms à rester dans la Bourse du Travail, dans des conditions épouvantables. »

 

D’après les derniers éléments recueillis sur place, la préfecture confirme, ce soir, que les Roms peuvent récupérer gratuitement leurs caravanes placées en fourrière. La ville de Lille, interrogée maintes fois, sur la question de l’implantation des Roms sur le parking de la Bourse du Travail, refuse de se prononcer. Les services de la ville « souhaitent que les Roms puissent récupérer leurs caravanes et qu’ils s’installent sur un terrain choisi par la préfecture ». En attendant qu’une solution soit trouvée, une voiture de la police municipale surveille le parking.

 

http://www.udcgtnord.fr/

Roms Bourse du Travail : Quand les intérêts politiques créent une crise humanitaire, sanitaire et sociale

http://idata.over-blog.com/4/22/43/62/Logo/cgt-fsu-solidaires.JPG

 

Quand les intérêts politiques créent une crise humanitaire, sanitaire et sociale 

 

Depuis le 28 octobre, les organisations syndicales FSU, Solidaires, CGT, le collectif solidarité Roms de Lille-Métropole et les réfugiés Roms hébergés dans les locaux de la Bourse du Travail cherchent à obtenir des réponses cohérentes et justes des pouvoirs publics quant à leur situation. 

Au terme d'un rapport de forces, et après avoir décrypté de nombreuses versions contradictoires, ils ont obtenu de pouvoir récupérer les caravanes confisquées sur le parking P4 il y a dix jours. 

Dans le souci de dénouer la crise liée à l'accueil des Roms à la Bourse du Travail, les syndicats, les associations et les Roms ont tenté, ce vendredi 8 novembre, d'aller chercher les caravanes dans les fourrières de Lys-lez-Lannoy et Marquette et de les installer sur le parking sécurisé de la Bourse du Travail. 

Alors qu'elles avaient obtenu l'accord des services préfectoraux le matin, elles se sont heurtées vers 16 h à un cordon de CRS barrant l'accès au parking. 

Les caravanes ne peuvent donc se poser nulle part ! Comment comprendre que les Roms puissent rester dans les bureaux de la Bourse et ne puissent pas s'installer sur le parking de cette même Bourse ? 

C'est Ubu au pays de LMCU et dans la République ! 

Confrontés à une telle absurdité, à un tel irrespect humain, quelles solutions ont les Roms de la Bourse du Travail ? A part ne pas exister, que doivent-ils faire ? 

Confrontés à une telle incurie et à une telle inhumanité, les organisations qui accompagnent et soutiennent les Roms ont-elles d'autre issue que la révolte ? 

 Elles restent déterminées à obtenir justice et porteront ce scandale humanitaire et politique à l'échelon national. 

Pour tout contact : 

 

Vincent Delbar UD CGT Nord 

Didier Costenoble FSU Nord 

Vladimir Nieddu Solidaires 5962 

Bertrand Verfaillie Collectif Solidarité- rom de Lille 

http://www.udcgtnord.fr/

Facture de gaz : Elle doit baisser mais pas n’importe comment !

http://www.orleansinfo.fr/wp-content/uploads/2013/04/589_original.jpgCommuniqué de presse d'INDECOSA-CGT

Montreuil, le 7 novembre 2013


Facture de gaz : Elle doit baisser mais pas n’importe comment !  


Alors que le pouvoir d’achat d’une majorité des français est en berne et que les charges de la  vie courante ne cessent d’augmenter, le fait d’annoncer de but en blanc que l’on peut faire baisser de 13 % la facture de gaz des abonnés, c’est s’attirer assurément la bienveillance de  l’opinion publique.

Ce coup de publicité à la « Free », dans le domaine du gaz, a le mérite de susciter le débat  mais parallèlement, il nous empêche d’y voir plus clair dans l’imbroglio des tarifs. 

En effet, nous ne répondons pas à la question essentielle : Payons nous le juste prix de notre gaz aujourd’hui ?    

Lorsque l’on voit que le prix de l’essence à la pompe continue de baisser et que le prix du gaz  reste invariablement haut,  on  est tenté de se poser des questions.        

En  effet,  depuis  des lustres les cours mondiaux du gaz suivent les cours du pétrole et, subitement, d’un coup de  baguette magique la règle change. 

Pour INDECOSA-CGT, le gouvernement n’a pas d’autres alternatives que de baisser le prix du gaz  et de réfléchir  à un système tarifaire plus adapté et plus transparent.    

Cette baisse doit concerner l’ensemble des abonnés et pas qu’une petite frange qui aurait  choisi un contrat plutôt qu’un autre.

La fixation du prix du gaz doit se faire par un dialogue permanent avec les associations de  consommateurs que ce soit avec la Commission de Régulation de l’Energie ou avec l’Etat lui même.   

La maîtrise publique de l’énergie est essentielle dans un monde en constante mutation et il  est illusoire de croire que le « marché» seul peut s’autoréguler.  

 Indecosa CGT

  

Volontariat : la CGT fustige la Fédération des sapeurs-pompiers et interpelle François Hollande

 

Par H. Jouanneau

Publié le 07/11/2013

 
Dans une « Lettre ouverte au président de la République » datée du 28 octobre 2013, le collectif CGT des agents des Sdis fustige les positions de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France et déplore que le modèle de secours français repose désormais sur « une armée précaire » de volontaires, au détriment de pompiers professionnels en nombre insuffisant.

La hache de guerre entre la CGT et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) serait-elle de nouveau déterrée ?

Dans une « Lettre ouverte au président de la République » datée du 28 octobre 2013 et diffusée le 7 novembre, le collectif CGT des agents des services départementaux d’incendie et de secours s’en prend avec virulence à la FNSPF qualifiée d’ « organisation lobbyiste de colonels ambitieux (…) laquelle, malheureusement, au gré des gouvernements successifs contribue à précariser le service public d’incendie et de secours en France ».

 

http://www.lagazettedescommunes.com/206143/volontariat-la-cgt-fustige-la-federation-des-sapeurs-pompiers-et-interpelle-francois-hollande-2/

RESO ACTU 8 NOV 2013

 

RESO ACTU 8 NOV 2013 page 2

http://www.cgtvdn.com/article-resolution-du-comite-general-de-la-filpac-cgt-adopte-a-cognac-121030469.html


La CGT du CHI maintient la pression

Publié le 09/11/2013

Par S.M.


 

Une distribution de tracts a eu lieu hier vendredi durant une heure.

Une distribution de tracts a eu lieu hier vendredi durant une heure.
Après avoir paralysé jeudi après-midi l'activité du CHI (centre hospitalier interdépartemental) en bloquant l'entrée du site de Fitz-James, une partie du personnel a de nouveau exprimé son mécontentement en distribuant des tracts, hier, durant une heure, à l'appel de la CGT, avant d'envahir une fois de plus le bureau du directeur adjoint en charge des ressources humaines.

Comme la veille, le directeur de l'établissement, François Leclercq, n'a pas souhaité venir à la rencontre des manifestations pour discuter du motif de leur colère, à savoir la renégociation de l'accord local relatif à la réduction du temps de travail. « À aucun moment il n'avait été question, avant l'action de jeudi, que je vienne m'exprimer devant le personnel, explique ce dernier, joint hier par téléphone. De toute façon, je n'ai aucune raison de répondre à une invitation formulée de cette manière. Les négociations sont en cours ; je ne m'exprimerai que lorsqu'elles seront terminées. »

Reconnaissant le sujet « sensible », le directeur ne s'avoue guère surpris par cette contestation. « L'objectif de cette renégociation est de dégager une marge de manœuvre dans un contexte de compression sur le plan financier. Offrir aux agents des journées de travail moins longues va permettre de diminuer le nombre de jours de récupération, et donc d'augmenter leur temps de présence auprès des patients. Ce qui va, par conséquence, permettre de renforcer les équipes et d'apporter une réponse au problème de l'absentéisme. »

S.M.

http://www.courrier-picard.fr/region/la-cgt-du-chi-maintient-la-pression-ia188b0n234768


Lesquin: manifestation de soutien CGT devant l’entreprise Sogetrel


Publié le 08/11/2013

Par La Voix du Nord


Des syndicalistes CGT (fédération des activités postales et de télécommunication) se sont rassemblés hier jeudi, devant les locaux de la société Sogetrel au CRT de Lesquin pour soutenir deux de leurs camarades, dont l’un était convoqué pour un entretien préalable.

 

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Pour les syndicalistes, les deux salariés sont victimes de ségrégation en raison de leur adhésion récente à la CGT. Ils dénoncent aussi les conditions de sécurité dans lesquelles évoluent les employés de cette entreprise sous-traitante d’Orange.

« Il n’y a que trois nacelles pour 37 personnes. Nous devons utiliser des échelles qui s’avèrent dangereuses. Plusieurs de nos collègues ont été victimes de chutes », dénonce un des salariés.

La CGT précise d’ailleurs que l’inspection du travail a été saisie. « Pas du tout, rétorque Gaëtan Declercq, le directeur de l’agence Lesquinoise. Nos échelles sont conformes, nous travaillons depuis des années pour France Télécom. »

Au sujet des deux salariés mis en cause, le directeur explique qu’ils ont été convoqués pour un refus de travail. Ce que réfutent les personnes concernées qui prétendent que le client n’était pas là au moment du rendez-vous.

« L’un des deux employés, un intérimaire, a été convoqué lundi, on l’attend toujours. Nous avons contacté l’agence qui l’emploie. Apparemment il ne souhaite pas revenir. Quant à son collègue, la procédure est toujours en cours », précise le directeur.

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/lesquin-manifestation-de-soutien-cgt-devant-l-entreprise-ia28b50432n1679498

 

La CGT appelle à manifester le 14 novembre à La Roche

... photo marie-gérard molière, élue cgt, mercredi devant l’usine fagorbrandt. © photo franck dubray

Marie-Gérard Molière, élue CGT, mercredi devant l’usine FagorBrandt.© Photo Franck Dubray

FagorBrandt

La CGT FagorBrandt de La Roche-sur-Yon et d’Aizenay appelle à manifester « pour montrer notre détermination et sauver notre entreprise ».


Le syndicat sollicite aussi les salariés « des autres entreprises et la population », pour qu’ils se joignent au mouvement.

Le rendez-vous est fixé sur le parking des Flâneries, à La Roche-sur-Yon, à partir de 15 h, jeudi 14 novembre.

Le cortège rejoindra la préfecture. FagorBrandt, qui emploie 450 salariés en Vendée, a déposé le bilan mercredi 6 novembre. Le tribunal de commerce de Nanterre a placé le fabricant d’électroménager en redressement judiciaire.

Ouest-France

http://www.larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-la-cgt-appelle-a-manifester-le-14-novembre-a-la-roche_fil-2426578_actu.Htm

Publié dans Lutte des classes

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