DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

Pas-de-Calais: La CGT 62 veut rassembler les luttes dans les entreprises mais «sans faire de casse»


Publié le 13/11/2013

Par JULIE VUILLEQUEZ

Voilà les élus et les grands patrons prévenus, la CGT prépare quatre journées d’action dans les deux prochains mois. Un calendrier resserré autour de la réforme des retraites, dans des journées nationales, et de la défense de l’emploi, dans le département. Dès la semaine prochaine, la machine se met en branle.

 « À un moment, on ne pourra plus les retenir. » La CGT 62 veut fédérer les luttes dans les entreprises et le ras-le-bol des salariés face à la destruction des emplois dans le département. VDN « À un moment, on ne pourra plus les retenir. » La CGT 62 veut fédérer les luttes dans les entreprises et le ras-le-bol des salariés face à la destruction des emplois dans le département.

Lundi 18, « nous préparons une grande campagne nationale pour dénoncer le coût du capital ». Une campagne qui s’inscrira dans la durée, « pour contrer les arguments des patrons. Ce n’est pas le travail qui coûte cher – ça, c’est un investissement – mais bien le capital », annonce déjà Grégory Glorian, secrétaire général de l’union départementale de la CGT.

Le lendemain, ce sont les députés du Pas-de-Calais qui seront directement interpellés sur les retraites, par courrier. « Ils ont tous voté cette réforme rétrograde », s’emporte le syndicaliste. Le jour même, les représentants locaux se réuniront pour décider d’actions « plus percutantes… mais sans faire de casse », insiste Jean-Pierre Bourmont, le secrétaire aux luttes. Des actions prévues pour le jour de la deuxième lecture de la réforme à l’Assemblée, « le 26 ou le 27 novembre, glisse Grégory Glorian. Apparemment, ils ont changé la date. »

Enfin, directement pour l’emploi, une journée de mobilisation nationale, sous forme d’actions en locale, sera organisée en janvier, avec une date à décider. « On a des difficultés à mobiliser dans les entreprises parce que les gens sont pris par des questions propres à chaque entreprise. »

Réunir les luttes dans les différentes entreprises en difficulté « pour en faire une lutte fédérée dans le département ». Un moyen de « démultiplier les effets des actions locales, mais [en s’appyuant] sur des actions locales ».

« Sur le terrain, ça fait un an que c’est l’hémorragie, enchaîne Christelle Dolmain, du bureau départemental. On a le sentiment que ça ne va jamais s’arrêter. Il va falloir que les salariés prennent les choses en main, avec nous. » Mardi, un vent de révolte soufflait dans les locaux lensois de la CGT.

 

http://www.lavoixdunord.fr/region/pas-de-calais-la-cgt-62-veut-rassembler-les-luttes-dans-ia35b0n1693060

Les écoles fermées jeudi

Publié le 11/11/2013

Par Nord Littoral

APPEL À LA GRÈVE DANS LES ÉCOLES Les organisations syndicales, Fédération des Services Publics CGT, CGT Educ'action 59/62, l'UD CGT 59, l'Union régionale FO, l'USPAOC-CGT, le FNEC-FP-FO, le Snudi-FO 59 et 62, la Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, la Fédération SUD Collectivités Territoriales, le SNEPFAEN, la FAEN, le SNE-FGAF, réunies en intersyndicale, appellent l'ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, à faire grève le jeudi 14 novembre, pour obtenir la suspension immédiate de la mise en oeuvre de la réforme et l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires.

Premier point sur la grève dans le Calaisis
Washington : Trois grévistes et deux indécis Aux Pierrettes : Cinq enseignants grévistes sur six Montréal un enseigant sur 6 Kergomard sera sûrement fermée Porte de Paris, deux enseignants sur 4 Lesieur quatre enseignants sur 5 Maternelle Jean-François Millet : fermée Mouchotte compte 11 grévistes.
L'école de Sangatte sera fermée .
"Les p'tits Loups de Mer" de Blériot Plage cinq grévistes sur six Brédenarde d'Audruicq: les 22 enseignants de l'école seront en grève. Les parents d'élèves bloquent l'école le mercredi 13 novembre.
L'école des Sables d'Oye Plage sera fermée jeudi.
Les Oyats d'Oye-Plage sera fermée le jeudi 14 novembre.
Ecole de Ruminghem fermée.
Polincove sera fermé jeudi, les parents d'élèves bloqueront l'accès mercredi.
Roger Macke Coulogne, fermée.
Saint-Omer Capelle école fermée jeudi et bloquée par les parents mercredi Sainte-Marie-Kerque : quatre grévistes sur 7. Les parents appellent à ne pas venir à l'école le 13.
Ecole de Caffiers, école fermée. Les parents appellent au boycott mercredi.
Maternelle de Guînes Centre: école fermée.
Ecole du Marais de Guînes : école fermée.

http://www.nordlittoral.fr/calais/les-ecoles-fermees-jeudi-ia10b0n32954

Toulouse : Les travailleurs de Gayral Peinture en lutte

La Dépêche, 14 novembre 2013 :

Les salariés de Gayral Peinture sont en grève depuis mardi et ont manifesté leur mécontentement, hier, devant leur chantier sur le site de Pierre Paul Riquet 1, le futur hôpital de Purpan.

«Les grévistes protestent contre le non-paiement de leurs salaires d’octobre sous prétexte que leur société serait en règlement judiciaire», explique la CGT Construction, qui soutient leur mouvement. «Ils estiment que la liquidation […] est pour le moins suspecte et précipitée», ajoute le syndicat CGT Construction qui évoque des pratiques courantes selon lui dans le Bâtiment concernant des «liquidations injustifiées», la «multiplication de fausses sociétés» et «la précarité et le travail illégal» ainsi que la sous-traitance à bas coût utilisant de la main-d’œuvre exploitée.

 

http://communismeouvrier.wordpress.com/2013/11/14/toulouse-les-travailleurs-de-gayral-peinture-en-lutte/

Crise bretonne : une journée de mobilisation régionale en vue

Mercredi 13 novembre 2013, par lohann // actualité générale

Sept syndicats appellent les salariés à mener des actions le 23 novembre « pour l’avenir de la Bretagne ».

Sept organisations syndicales régionales de Bretagne, CFDT, CGT, Solidaires, CFTC, UNSA, CFE-CGC et FSU ont appelé mercredi les salariés à une journée de mobilisation régionale le 23 novembre, « pour l’avenir de la Bretagne » et pour « un pacte social ». Cette mobilisation prendra la forme de rassemblements ou de manifestations dans chacun des quatre départements bretons, a indiqué à l’AFP une responsable de la CFDT, Jocelyne Cabanal. Les lieux des différentes actions seront précisés ultérieurement.

FO ne figure pas dans cette intersyndicale régionale. Ce syndicat a quitté les discussions sur la crise bretonne, mercredi 6 novembre, à la préfecture de région à Rennes, qui rassemblaient élus, partenaires sociaux et acteurs économiques dans le cadre du Pacte d’avenir pour la Bretagne lancé par le Premier ministre. Il a aussi boycotté une nouvelle réunion à la préfecture, vendredi, toujours sur la crise bretonne, cette fois en présence des ministres de l’Agriculture Stéphane Le Foll et de l’Agroalimentaire Guillaume Garot.

Dans un communiqué commun publié mercredi, les organisations syndicales estiment que le « pacte d’avenir » pour la Bretagne, et en cours de construction, « est insuffisant ». « Aux propositions économiques qu’il contient, il faut ajouter un volet social conséquent qui prenne en compte l’urgence des situations. Ce pacte doit dessiner un avenir pour l’ensemble des filières et des territoires, ce qui passe également par un engagement fort des pouvoirs publics et des entreprises vis-à-vis des salariés », assurent les syndicats dans leur communiqué.

« Une réponse conjoncturelle ne peut suffire à une crise structurelle », ajoutent-ils.« L’effort collectif qui permettra le soutien au territoire breton ne saurait être engagé sans garanties formelles et transparentes des entreprises, quant à l’utilisation de ces moyens, en termes d’anticipation, d’innovation, et de politique sociale », poursuivent les syndicats. Depuis la semaine dernière, des réunions de concertation pour tenter de trouver une solution pour fin novembre à une sortie de crise pérenne ont commencé avec les élus, la préfecture, les acteurs économiques et sociaux, mais sans le syndicat FO.

http://www.collectifcontrelespatronsvoyous.com/spip.php?article973

Le 13 Novembre 2013 - Libération

Salaires de la Fonction publique

Huit syndicats revendiquent la fin du gel
mercredi 13 novembre 2013 , par Frédéric Dayan

Dans un communiqué commun du 7 novembre, huit organisations syndicales de la Fonction publique (CGT, CFDT, CFTC, CGC, FAFPT, FSU, Solidaires et UNSA) exigent une autre politique salariale dans la Fonction publique. Elles dénoncent une politique d’austérité qui fait, notamment que près d’un agent sur 5 touche une rémunération proche du SMIC. Elles annoncent une semaine d’actions locales diversifiées du 9 au 13 décembre.

Les huit syndicats dénoncent "une situation de plus en plus dégradée" :
- Depuis le 1er juillet 2010 la valeur du point est gelée et la reconduction de ce gel est annoncée pour 2014, conduisant à une perte considérable de pouvoir d’achat pour tous les personnels quels que soient leur statut et le versant dont ils relèvent.
- Une dépréciation des carrières et un tassement des grilles qui ont atteint des niveaux insupportables, mis en évidence par l’INSEE dans un rapport publié cet été.

En 2011, les salaires moyens ont baissé dans la Fonction publique : -0,1 % dans le versant État, -0,8 % dans le versant territorial et -0,6 % dans le versant hospitalier.

Les organisations syndicales de la fonction publique revendiquent :
- Des mesures générales, notamment par l’augmentation de la valeur du point, pour assurer la progression du pouvoir d’achat (et lutter contre l’érosion des carrières) ;
- Une meilleure reconnaissance des compétences et des qualifications ;
- Une amplitude réelle des carrières.

Elles appellent les agents des trois versants de la Fonction publique à se mobiliser et à organiser dans la semaine du 9 au 13 décembre 2013 toute forme d’action locale pour sensibiliser l’opinion publique et alerter les responsables publics, élus locaux et parlementaires.
Au niveau national, elles demandent à être reçues par la Ministre de la Fonction publique pour exiger l’ouverture d’un réel espace de négociations sur les rémunérations et débattre de mesures générales permettant de mettre un terme aux pertes de pouvoir d’achat.

http://www.cgt.fr/Huit-syndicats-revendiqent-la-fin.html

Jeudi 14 novembre 2013

Sous-traitance nucléaire : que veut la CGT ?

Dans le dossier de la sous-traitance, le nucléaire tient une place à part.
En effet, le développement  massif de la sous-traitance dans ce secteur est le fruit d’une politique gouvernementale assumée, à la fin des années 80 (juste pour mémoire, qui était au gouvernement ??? allez, un petit effort : Mitterrand 1981 - 1995), politique qui a par exemple fait passer l'externalisation des activités de maintenance de 20 à 80% en cinq ans.

L’objectif était clair : augmenter la compétitivité dans un secteur (l’énergie) où l’impérialisme français était un des leaders mondiaux. Cette politique de précarisation, de casse des avantages sociaux, de baisse des salaires (car c’est bien de cela qu’il s’agit) passe alors sans vraiment faire de vague syndicale, la CGT étant cantonnée dans la défense du statut à EDF et du tarif préférentiel pour les agents…

Depuis, ce n’est pas que la maintenance qui a été totalement sous-traitée, mais des fonctions comme le gardiennage, la logistique, l’ingénierie etc. La sous-traitance a atteint des proportions considérables, pour réduire les coûts, avec des dégâts qui commencent à faire désordre (sureté nucléaire approximative, maintenance insuffisance, expositions aux rayonnements…). Et quand on voit à côté ce qui se passe à Fukushima, les questions se font de plus en plus vives et pressantes dans toute la société. Que va-t-il se passer par exemple, si on cède le démantèlement des centrales à Veolia ???

MaisSortirduNucleaire.jpg20131022---convoc-CGT.jpgà la CGT on est fondamentalement pro-nucléaire, et même carrément à fond.Alors pas question de remettre en cause un modèle de développement impérialiste (le pillage des matières premières, l’uranium d’Areva au Niger), dangereux et parfaitement irresponsable pour l’avenir (gestion des déchets sur des millénaires), pas question de remettre en cause un des fleurons du « fabriquons français », en cette période où le patriotisme économique reprend du poil de la bête.

Alors il faut réagir.

Depuis des mois et des années, la sous-traitance nucléaire est sur la sellette, avec de nombreuses études sur l’impact en matière de santé (voir l’article ci-contre publié dans « sortir du nucléaire » N°35, passionnant !).
Alors, on se bouge à la Confédé, mais pas dans n’importe quel sens. On met en place un groupe interfédéral, pour élaborer un projet d’accord national réglementant le statut de la sous-traitance nucléaire

Interfédéral, c’est-à-dire qu’on y retrouve la FNME (l’énergie, bien sûr), la FTM (métallurgie, chaudronnerie, charpente métallique, tuyauterie…), la Construction (BTP, électricité, climatisation…),  les bureaux d’étude (ingénierie…), les Ports et Docks (et oui, encore eux !!! le nettoyage et la décontamination…), le Commerce (protection et sécurité…).  Sans avoir fait le tour, on touche à l’ensemble des métiers de gestion d’une centrale nucléaire.
Ce collectif travaille depuis un an, et convoque à une réunion début décembre (voir ci-contre également) pour discuter un projet d’accord.

Mais que contient ce projet ?

45 pages détaillées, article par article, sur tous les volets du travail en centrale nucléaire (on trouvera également ce projet ci-dessous, il doit être largement connu).
Le préambule est clair et net, on est pro-nucléaire et on l’assume jusqu’au bout. Jusqu’à l’utilisation d’arguments de circonstances comme le réchauffement climatique, sans dire un mot sur le pillage de l’uranium ou la gestion des déchets. On avait déjà vu cela au Congrès confédéral au printemps dernier (Voir « 50ème congrès : quelques débats d’orientation »), c’est réaffirmé avec force, on est prévenus. Ce qui est en jeu, c’est seulement une réglementation plus rigoureuse de la sous-traitance…

PROJET-ACCORD-COLLECTIF-INTERENTREPRISES-NUCLEAIRE-V6.jpgAprès, sur les articles proprement dits, première lecture, on se dit, ouah, c’est pas mal… Et puis on réfléchit : en fait, ce document revient plus ou moins à revendiquer un statut identique pour les sous-traitants par rapport aux agents EdF. Mais alors pourquoi ne pas revendiquer clairement la ré-internalisation pure et simple de la sous-traitance dans le personnel EdF, comme le font les camarades du nettoyage dans les hôtels ? (« Nettoyage CGT : le côté lumineux et le côté obscur de la Force ! »).

Il n’y aurait plus besoin de 45 pages de détails point par point mais d’un seul mot d’ordre :

Un seul lieu de travail,
Un seul employeur,
Un seul statut !

Et si on est pour les syndicats de site, si on est pour la conservation des acquis sociaux, si on est pour l’égalité des droits sociaux, c’est toujours avec cet objectif en perspective. Pas pour maintenir et valider la sous-traitance, mais pour y mettre fin !

De fait, le préambule aborde bien la question de la ré-internalisation, mais pour la mettre immédiatement "out", hors sujet : « En dehors de la question de réinternaliser tout ou partie des activités sous-traitées dans l'industrie nucléaire… ». Alors que cela aurait dû au contraire être réaffirmé avec force et au cœur d’un éventuel projet d’accord de transition avec cet objectif en ligne de mire…

Enfin, ces articles laissent un vrai malaise concernant l’exposition aux rayonnements, traitée en un seul rapide article (le 38) alors que tous les experts soulignent qu’un des dangers de la sous-traitance est « le droit à la dose », ce calcul cynique qui utilise la précarité pour « gérer » les « ressources humaines » essentiellement sous-traitantes dans le cadre de la réglementation… On expose sciemment les travailleurs, après on les jette dès que la dose officielle est dépassée, ou, encore plus cynique, on pousse à la triche, à masquer les expositions pour se maintenir au travail… Bon, ça s’est pas mal amélioré depuis 20 ans,  mais c’est encore bien utilisé.

Le projet d’accord est vraiment archi-rapide sur la question, comme si ce n’était pas un problème, alors que c’est quand même connu… A tel point qu’on se demande si derrière ce projet il n’y a pas en fait la défense du personnel statutaire sur le dos des personnels sous-traitants… Mais on va dire là qu’on est mauvaise langue…

Les camarades du blog « Ma zone contrôlée » se félicitent de ce projet d’accord, d’ailleurs ils en sont plus ou moins à l’origine au sein de la FNME qui initialement n’avait vraiment rien à faire des sous-traitants (en ce sens, on peut considérer que c'est un pas en avant !). Ce blog tente de regrouper les militants de la sous-traitance nucléaire, dans la multiplicité des divisions et des statuts, et ils ont fait un bon travail depuis plusieurs années. On peut comprendre que quelque part, ce projet d'accord correspond à leurs attentes, compte tenu de ce qu'ils vivent au quotidien.

Mais il faut, comme d’habitude, voir plus loin que le bout de son nez. On ne peut pas valider la précarité, accepter cette division. Il faut revenir à la revendication fondamentale, essentielle, de la ré-intégration dans l’entreprise principale, qu’il s’agisse d’EdF, d’AEVA ou du CEA ! Lutte qui doit devenir le fil directeur de tous les combats pour l'égalité des droits et des conditions de travail.

Oui, la sous-traitance dans le nucléaire, c’est un vrai problème, une question de « société » comme ils disent à la télé. On peut même dire un "double" problème de société : celui de la précarité et de la division des statuts d'une part, celui du nucléaire d'autre part...

http://ouvalacgt.over-blog.com/article-sous-traitance-nucleaire-que-veut-la-cgt-121103040.html

Publié le mercredi 13 novembre 2013 à 07h09
La CGT santé du Var a tenu son 10e congrès à - 23303558.jpg
L'union CGT santé se réunit en congrès tous les 3 ans. Cette année encore, les représentants des établissements du Var sont venus nombreux. Les intervenants ont exprimé toutes leurs inquiétudes sur la politique de santé.C.P

L'union syndicale départementale CGT santé et action sociale du Var a tenu son dixième congrès, vendredi, salle Malraux à Pierrefeu.

Tout au long de la journée, les intervenants se sont relayés à la tribune pour exposer leurs craintes, analyser la politique de santé du gouvernement et faire le point sur les grandes décisions à prendre pour les trois années à venir.

Près de quatre-vingts représentants CGT des établissements de santé du département ont participé au débat. Parmi les thèmes récurrents, le syndicat a mis en avant l'implantation de plus en plus importante de structures privées qui ciblent les activités « rentables », laissant aux établissements publics les soins les plus coûteux et les moins lucratifs.

Mise en danger de la population

Concernant les regroupements de services qui s'opèrent actuellement (le projet de regrouper la réanimation de Draguignan à celle de Fréjus, quatre lits de réa perdus à Hyères au profit de Sainte-Musse, etc.) la CGT parle d'une mise en danger de la population.

Du côté des revendications, le syndicat souhaite remettre le travail au centre des préoccupations, redonner la parole aux salariés : « La situation n'est plus tenable. Nous avons besoin de moyens pour travailler. Tout est fait pour privilégier le secteur privé à but lucratif mais que fait-on des besoins de la population? Il faudrait au moins 100 000 emplois de plus pour faire face. Nous voulons que tout le personnel de santé soit reconnu à sa juste valeur avec un salaire décent et les moyens nécessaires ».

A la fin des débats, le syndicat a élu Olivier Masini au poste de secrétaire général. Au sein de l'union santé depuis une dizaine d'années, il a occupé le poste de trésorier pendant 8 ans. Il remplace Robert Michel, secrétaire général pendant 10 ans.

 

http://www.varmatin.com/var/la-cgt-sante-veut-redonner-la-parole-aux-salaries.1476393.html


Mercredi 13 novembre 2013 13:26
Les syndicats dans la rue
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photo les manifestants n’ont pu rencontrer le collectif des parents présent depuis 10 h et qui avait déjà quitté les lieux. © photo : ouest-france.

Les manifestants n’ont pu rencontrer le collectif des parents présent depuis 10 h et qui avait déjà quitté les lieux.© Photo : Ouest-France.

Rythmes scolaires à Saint-Nazaire
CGT, FSU et Solidaires se sont retrouvés dans les rues de Saint-Nazaire pour protester contre la réforme des rythmes scolaires.

En fin de matinée, un nouveau rassemblement s’est formé devant la sous-préfecture de Saint-Nazaire pour dénoncer à son tour, les conditions de mise en place de la réforme des rythmes scolaires. Cette fois, la centaine de personnes réunie derrière les drapeaux de la FSU, de la CGT et de Solidaires a écouté la prise de parole intersyndicale avant de défiler vers la mairie. « Avec un temps suffisant de vraie concertation, on aurait pu travailler sur la question fondamentale des programmes scolaires et en déduire une nouvelle organisation de ce temps scolaire, » ont notamment regretté les intervenants. Arrivés place de l’hôtel de ville, les manifestants n’ont pu rencontrer le collectif des parents présent depuis 10 h et qui avait déjà quitté les lieux. De nouveaux discours ont néanmoins eu lieu sur les marches de la mairie.

Ouest-France  

 

Publié dans Lutte des classes

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