DES LUTTES OUVRIERES
CGT Éduc’action
Jeudi 13 février 2014, une grève aura lieu dans l’Éducation nationale en Ile-de-France, en particulier dans le 92 et dans le 93.
Cet appel est soutenu par deux larges intersyndicales, CGT, FO, FSU, SUD, UNSA et CFDT dans le 92 et CGT, FSU, FO, SUD et CNT dans le 93.
La CGT Éduc’action soutient ces appels et appelle à l’extension de la mobilisation.
Le constat de la baisse des moyens, y compris dans ce qui a ressemblé à de "l’Éducation prioritaire" il y a quelques mois encore, est partagé par tous. Il est urgent que le ministre de l’Éducation nationale réponde aux revendications des personnels, en donnant à l’école les moyens de ses ambitions !
Montreuil, le 11 février 2014
Vous trouverez, en pdf, les deux appels intersyndicaux.
Jean-Marc Ayrault sera à Angers, mercredi, pour parler vieillissement. Les Ardoisiers veulent profiter de sa visite pour le rencontrer.
La CGT des Ardoisiers a demandé à rencontrer le Premier ministre, ce mercredi. Jean-Marc Ayrault sera à Angers dans la matinée, pour évoquer, en compagnie de ses ministres Marisol Touraine et Michèle Delaunay, l’adaptation de la société au vieillissement.
« Nous allons demander une entrevue, au Premier ministre ou à un de ses conseillers. » Les Ardoisiers avaient déjà fait appel, par l’intermédiaire de Marc Goua, maire de Trélazé, à Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, et à Aurélie Philippetti, ministre de la Culture, pour la sauvegarde de l’ardoise française.
Trélazé reste en effet la seule mine en exploitation. Elle est menacée de fermeture avec ses 153 emplois.
La CGT appelle tout le personnel à se rendre devant le siège des Ardoisières, ce mercredi matin à 9 h 30, ou avenue Jean XXIII, à partir de 10 h. C’est là que le Premier ministre doit visiter l’espace « Bien Vieillir ensemble », Robert-Robin.
En attendant, les Ardoisiers ont repris le blocus de leur entreprise, ce qui avait été le cas tout au long de la semaine dernière.
http://www.ouest-france.fr/ardoisieres-dangers-la-cgt-veut-rencontrer-le-premier-ministre-1921686
syndicats
La CGT attend le ministre du Travail de pied ferme. / Photo DDM, Roger Garcia
Les responsables audois de la CGT ne cachent pas qu’ils sont courroucés. Courroucés par le refus de pouvoir s’entretenir en tête-à-tête avec le ministre du Travail, Michel Sapin, lors de sa visite à Carcassonne et dans le département ce jeudi 13 février. «Ce que nous avons à dire sur la situation de l’emploi sur ce territoire, nous le dirons à un adjoint du directeur de cabinet du ministre. Une boîte à lettres en somme». La pilule ne passe pas dans la gorge de Sophie Trochet, membre du bureau départemental, de Freddi Forato, Gérard Petit et Jean-Marc Tailli. «Le ministre du Travail se déplace dans l’un des départements les plus pauvres de France, où le chômage bat des records avec 32 925 personnes sans emplois toutes catégories confondues, mais ça ne vaut pas le coup d’en parler avec ceux qui sont au premier rang pour défendre les travailleurs». L’union départementale CGT rédigera un état des lieux dans l’Aude mais ses responsables n’ont pas décidé s’ils verront ou non le subalterne ministériel. Ils préparent le rassemblement prévu à partir de 9 heures square Gambetta. «Si on n’arrête pas de réduire les services publics dans notre département à forte connotation rurale, il sera impossible de relancer l’emploi», se borne-t-on à dire à l’UD CGT.
Les librairies Chapitre baissent définitivement leur rideau lundi soir. La Confédération générale du travail (CGT) a appelé « à occuper de façon illimitée » les magasins non repris pour obtenir « des garanties d’indemnités décentes », pouvait-on lire sur le site du premier syndicat du réseau des librairies Chapitre (groupe Actissia), qui comptaient 57 établissements répartis dans tout l’Hexagone et 1 200 salariés. Ce réseau a été placé en liquidation judiciaire le 2 décembre mais avait été autorisé à poursuivre l’activité jusqu’à ce lundi.
Ce même jour, le tribunal de commerce de Paris doit examiner la troisième et dernière vague de dix offres de reprise qui ne permettra pas, quoi qu’il arrive, de sauver tous les emplois. Sur les 57 librairies d’origine, 26 ont en effet d’ores et déjà trouvé un repreneur. Selon la CGT, sur les 31 qui restent, 21 sont condamnées dès aujourd’hui : celles d’Altkirch, Aubenas, Boulogne-sur-Mer, Calais, Colmar, Cannes, Douai, Dijon, Evreux, Forbach, Guebwiller, Lyon, Montbéliard, Mulhouse, Nancy, Nantes, Narbonne, Reims, Romans-sur-Isère, Tarbes et Tours.
PAS D’INDEMNITÉS SUPRALÉGALES
Chaque librairie emploie environ 18 personnes, soit quelque 350 salariés. Le syndicat appelle également la centaine de salariés travaillant au siège à l’occupation des lieux. Un plan social sera mis en place pour les personnels non repris, soit près de 450 salariés. Une première réunion du comité d’entreprise (CE) doit avoir lieu le 13 février, mais le président du réseau, Michel Rességuier, a déjà prévenu qu’il n’y aurait pas d’indemnités supralégales, faute de trésorerie.
« Les stocks de nos magasins sont nos indemnités. Nous, salariés des librairies Chapitre, nous ne sommes pas responsables de ce gâchis. Après toutes ces années, nous ne partirons pas avec le minimum légal », menace la CGT. Le réseau Chapitre est une filiale du groupe Actissia (France Loisirs, Chapitre.com), numéro deux de la distribution du livre en France. Le site Internet Chapitre.com, société distincte, n’est pas concerné.