DES LUTTES OUVRIERES

Publié le par Tourtaux

 

Initiative unitaire régionale le 17 avril et d'autres à suivre...

Publié par udcgtnord.over-blog.fr sur 18 Avril 2014, 09:40am

Catégories : #Initiatives

Initiative unitaire régionale le 17 avril et d'autres à suivre...

Jeudi 17 avril, un meeting unitaire régional ( CGT FO FSU SUD) était organisé à la Bourse du Travail de Lille dans le but de dénoncer les menaces qui pèsent sur les services des inspections du travail.

Cette initiative a rassemblé une soixantaine de militants qui ont pu débattre sur les conséquences néfastes du projet de restructuration inscrite dans la réforme de la formation professionnelle, l’emploi et la démocratie sociale proposée par Michel SAPIN.

Cette réforme vient s’ajouter aux multiples reculs opérés par les gouvernements successifs en matière de droit du travail.

Après un retour historique sur l’origine de la création de l’inspection du travail, les intervenants ont pu en exposer les missions et prérogatives pour les salariés et son évolution.

Ce projet prévoit notamment :

- La disparition de sections d’inspection actuelles et leur remplacement par des unités de contrôle, remettant en cause l’indépendance de l’inspection du travail.
- Un éloignement prononcé entre l’inspection du travail et les salariés (beaucoup d’antennes locales sont menacées de fermeture)

- Une diminution des effectifs et plus particulièrement des agents de contrôle

- Moins de contrôles « terrain » pour les entreprises qui fraudent

- Moins d’accueil pour les salariés et représentants du personnel pour exiger le respect du Code du Travail

Tout cela cache une profonde déréglementation sociale et accentue l’émiettement du monde du travail.

D’autres réformes telles que la disparition des élections prud’homales et la loi issue de l’ANI du 11 janvier 2013 s’emboîtent et se complètent parfaitement !

Aujourd’hui, c’est bien l’ensemble des protections des salariés qui sont menacées :
- La protection sociale (avec la réforme des retraites)
- La protection au travail (avec la Loi dite de Sécurisation de l’Emploi et la réforme de l’inspection du travail)
- La protection judiciaire (avec la réforme de la prud’homie qui sera adoptée fin mai en procédure accélérée)

Toute la CGT doit rester plus que jamais mobilisée !

D’autres initiatives sont à prévoir pour la DEFENSE D’UNE INSPECTION DU TRAVAIL AU SERVICE DES SALARIES mais aussi pour EXIGER LE MAINTIEN DES ELECTIONS PRUD’HOMALES.

 

Initiative unitaire régionale le 17 avril et d'autres à suivre...

Smic : de l'eau dans le GattAZ...

Publié par udcgtnord.over-blog.fr sur 18 Avril 2014, 09:20am

Catégories : #Témoignage

Smic : de l'eau dans le GattAZ...
LS RACONTENT LEUR VIE DE « SMICARD »

vendredi 18 avril 2014


http://www.udcgtnord.fr/

Smic : de l'eau dans le GattAZ...

Publié par udcgtnord.over-blog.fr sur 18 Avril 2014, 09:20am

Catégories : #Témoignage

Alors que le patron du Medef, Pierre Gattaz, propose la création d’un mini-Smic, Bastien, Sylviane, Mohammed, Louis et Clarisse racontent leur quotidien au salaire minimum.

Ils sont 3 millions de « smicards » en France, soit 13% du total des salariés. Tous les mois, et pour certains depuis des années, leur paye ne dépasse pas 1 128,70 euros net mensuels pour un temps complet. Libération est parti à la rencontre de ces travailleurs de la restauration, de l’industrie, des services, du commerce, qui, à quelques euros près, vivent avec un Smic. Ce salaire de base que Pierre Gattaz, le patron du Medef, voudrait bien raboter de quelques euros.

« J’AI L’IMPRESSION DE TRAVAILLER UNIQUEMENT POUR MANGER ET DORMIR » Bastien, 24 ans, technicien de maintenance à Saint-Affrique (Aveyron)

« Je travaille 39 heures par semaine dans une fromagerie, pour un Smic fixe, à peine 1 100 euros, et quelques RTT. S’ajoute à cela un treizième mois payé en deux fois. Depuis 2014, je n’ai plus droit à aucune aide et les fins de mois sont rudes. A peine la paye versée, je commence à surveiller mes comptes. Je vis avec ma copine qui gagne à peine plus, et nous partageons les frais. Tous les mois, je dois sortir 200 euros pour ma part de loyer, une centaine d’euros pour le téléphone et Internet, 160 euros pour les courses et autant pour les pleins d’essence. A la campagne, les loyers ne sont pas trop chers, mais la voiture est indispensable ! Le tabac grève aussi mon budget : 100 euros par mois environ. Et je dois encore rembourser un prêt étudiant qui ne prendra fin qu’en 2017 : 185 euros mensuels. A la fin, il ne reste plus grand-chose, tout juste 200 euros, pour les loisirs. Alors, il faut faire des choix : si je privilégie les sorties, je sais qu’il ne me restera rien pour acheter des fringues. Un restaurant relève de l’exception. Quant aux voyages, pour le moment, on reporte à plus tard. Dans les bons mois, j’essaye de rester à l’équilibre, mais parfois je tombe dans le rouge. Seule solution alors : grignoter les quelques économies que j’ai de côté. Mais j’évite au maximum, car il faut toujours avoir quelques réserves pour les pépins, si la voiture me lâche par exemple, ou pour payer les impôts. Plus tard ? Avec un peu plus d’expérience, j’espère trouver une meilleure place ailleurs. Je ne demande pas la lune, mais 300 euros de plus feraient du bien ! Pour le moment, j’ai l’impression de travailler uniquement pour manger et dormir. »

« IL ME RESTE 350 EUROS POUR MANGER ET M’HABILLER » Sylviane, la cinquantaine, employée de magasin au Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis)

« Je m’occupe de la mise en rayon des produits dans une grande enseigne, pour un salaire à plein-temps de 1 200 euros et un treizième mois. Avec trente ans d’ancienneté, impossible d’espérer plus. Et encore, j’ai de la chance, mes collègues à temps partiel ne dépassent pas les 800 euros mensuels. Je vis seule depuis que ma fille a quitté la maison. Mon loyer en HLM est de 650 euros. C’est beaucoup, mais cela reste correct pour Paris. Tout compris, mes charges fixes montent jusqu’à 850 euros (40 euros de téléphone, 60 euros de transport, 40 euros pour le gaz et l’électricité, 60 euros de mutuelle et assurance). Il me reste donc 350 euros pour manger et m’habiller. Du coup, dans les magasins, c’est la chasse aux promotions, et pour les vêtements il faut attendre les soldes. Les loisirs, on n’y pense même pas. Le cinéma c’est hors de prix par exemple. Non seulement je n’ai pas d’aides, mais je paye en plus des impôts. Cette année, j’ai dû m’acquitter de 200 euros d’impôts sur le revenu et de 650 euros de taxe d’habitation. Ma prime de participation (790 euros) y est passée ! Si un imprévu me tombait dessus ? Ce serait la galère, car je dois avoir 500 euros à tout casser sur mon compte courant. Je n’ai pas de livret d’épargne, à quoi bon quand on n’a rien à y mettre ! Et je ne veux surtout pas emprunter, ce serait trop risqué. Hier, quand j’ai entendu la proposition du Medef, j’étais verte de rage. Mais enfin, que veulent-ils ? Qu’on bouffe des cailloux et qu’on dorme dehors ? »

« JE VIS CHEZ MES PARENTS, DONC JE NE ME PLAINS PAS » Mohammed, 29 ans, employé de restauration rapide à Paris

« Je travaille pour une chaîne de fast-food à temps plein pour un salaire qui stagne autour de 1 150 euros. Employé depuis deux ans, je suis passé du statut d’équipier à celui d’assistant manager, mais l’augmentation salariale a été minime. Je ne me plains pas car je suis célibataire, donc ma petite paye me suffit. De plus, je vis actuellement chez mes parents et ne débourse donc rien pour le loyer et la nourriture. Mes charges restent limitées : tout juste 100 euros pour le téléphone. Je peux donc mettre de l’argent de côté, me faire plaisir, sortir. Mais, plus tard, si je venais à fonder une famille, cela deviendrait bien compliqué. »

« ON VIT AU JOUR LE JOUR » Louis, 38 ans, employé de restauration à Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne)

« Je suis marié et père de deux enfants en bas âge. Toute la famille vit sur un seul salaire, le mien, soit à peine 1 100 euros par mois pour quatre personnes. Nous touchons des allocations familiales, 300 euros environ. Pour le moment, notre dossier APL est bloqué car nous venons de déménager, mais nous espérons bientôt toucher 300 euros supplémentaires de la CAF. A l’heure actuelle, notre budget est donc de 1 400 euros. A peine de quoi couvrir nos dépenses : un loyer de 750 euros, le transport, les frais divers et les courses que l’on fait une seule fois dans le mois. A la fin, il ne reste rien. Le futur ? On n’y pense pas. On vit au jour le jour. »

« JE ME RETROUVE À DÉCOUVERT, SOUVENT DÈS LE 15 DU MOIS » Clarisse, la quarantaine, auxiliaire de vie dans une maison de retraite à Paris

« Je suis arrivée en France en 2001 et vis aujourd’hui à Paris, avec ma plus jeune fille. Mes quatre autres enfants sont restés au pays, mais je dois subvenir seule à leurs besoins, leur père étant décédé. Et avec un Smic, c’est mission impossible ! Jusqu’à peu, je réussissais à leur envoyer 300 euros par mois, mais depuis quelques mois, je n’y parviens plus. Mon salaire varie entre 900 et 1 100 euros. Je fais pourtant le même nombre d’heures, à temps plein, et ne comprends pas bien ces variations. Je n’ai pas d’allocations depuis que ma benjamine a dépassé les 3 ans. Je touche par contre des APL, à hauteur de 230 euros, ce qui fait descendre mon loyer à 330 euros. S’ajoute à cela une aide sociale de la mairie : 128 euros par mois. Mais malgré ce coup de pouce, les charges s’accumulent et je me retrouve à découvert, souvent dès le 15 du mois. Je sais que ce n’est pas bien, mais que voulez-vous, il faut bien que ma petite mange ! »

Amandine CAILHOL, Libération, 18/04/14

Schneider Fabrègues

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Le droit de grève remis en cause
vendredi 18 avril 2014

Le droit de grève vient d’être remis en cause de manière indigne par une ordonnance du TGI de Montpellier dans une affaire qui opposait les représentants du personnel de l’entreprise Schneider Fabrègues à leur direction.

En conflit avec leur employeur sur des revendications salariales, les salariés se sont mis en grève en s’installant sur le parking de l’entreprise.

Pour casser le mouvement de grève, Schneider saisit le TGI pour faire ordonner l’expulsion des grévistes. Sans aucun motif valable pour soutenir sa demande, sans aucune preuve pour appuyer ses prétentions, contre toute attente, Schneider obtient pourtant une ordonnance d’expulsion, accompagnée de 500 euros d’astreinte pour chaque salariés concernés, et de la condamnation à rembourser les frais de justice d’un procès pourtant abusif. Bien entendu, les quatre salariés visés par la procédure sont tous des élus et mandatés de la CGT, n’y voyons bien sûr aucune discrimination, aucune criminalisation de l’action collective, ni tentative d’intimidation...

C’est encore un exemple malheureux d’une Justice au service du capital, qui défend les plus forts là où elle devrait garantir les droits des plus faibles, a fortiori lorsqu’il s’agit d’un droit fondamental, celui de faire grève. Conséquence de cette ordonnance : les salariés ont été contraints de cesser leur mouvement, c’est l’effet délétère de ce déni de justice.

Si en 24H l’employeur a réussi à obtenir une ordonnance d’expulsion, les salariés de Schneider du site voisin de la Pompignane, attendent toujours quant à eux le jugement concernant la réorganisation du site, jugement qui devrait être rendu... après la fermeture du site !

La CGT étudie toutes les possibilités de contester cette ordonnance.

Usine d’incinération d’ordures Sénerval

Grève contre les conditions de travail dangereuses
vendredi 18 avril 2014 , par Frédéric Dayan

Les salariés de l’usine d’incinération de déchets de la Communauté Urbaine de Strasbourg (CUS) Sénerval sont en grève depuis le 21 Mars pour protester contre leurs mauvaises conditions de travail. Selon le délégué CGT de l’usine, Atef Labben, les conditions de travail sont devenues « un véritable enfer » depuis la reprise du site en 2010 par le groupe Séché. « Nous sommes exposés chaque semaine à des dizaines de tonnes de poussières dites CMR (classées comme cancérogènes et/ou mutagènes et/ou toxiques pour la reproduction) » Le préfet du Bas-Rhin a effectué un signalement au procureur à propos des conditions d’exploitation de l’usine.

On peut juger de ces conditions de travail et de la pollution engendrée par l’usine avec cette vidéo qui montre un des nombreux débouchages d’électrofiltres, suite à un manque d’entretien et à ect... et présentent un risque très important pour la santé des personnes exposées, que ce soit les travailleurs ou les riverains.

On peut juger de ces conditions de travail et de la pollution engendrée par l’usine avec cette vidéo qui montre un des nombreux débouchages d’électrofiltres, suite à un manque d’entretien et à des pannes répétitives. Ces poussières et ces fumées sont potentiellement chargées de dioxine, furane, arsenic, nickel, plomb, ect... et présentent un risque très important pour la santé des personnes exposées, que ce soit les travailleurs ou les riverains.

La CGT organise la solidarité et le soutien aux grévistes

Tous les jours les grévistes de Sénerval tiennent un stand place de l’Homme de Fer à Strasbourg entre 12h et 14h. La grève est suivie à plus de 90% avec une section syndicale CGT qui syndique 70% du personnel. On peut soutenir les grévistes en signant leur pétition en ligne : www.moea.net/senerval

Par ailleurs l’union locale CGT de Strasbourg organise une souscription de soutien aux grévistes. Merci d’adresser vos chèques à l’Union Locale CGT de Strasbourg 6 r Georges Wodli 67000 STRASBOURG

On peut aussi adresser des courriels de protestation au préfet : prefet.secretariat@bas-rhin.pref.gouv.fr

Parce que c’est une question majeure pour l’environnement, parce que leur lutte pose la question du service public de traitement des ordures et qu’elle montre les dégâts causés par sa délégation à des patrons voyous, la grève des salariés de Sénerval nécessite le soutien de toute la CGT.

http://www.cgt.fr/Greve-contre-les-conditions-de.html

 

Après les déclarations de M.Valls

Les retraités CGT appellent à l’action
vendredi 18 avril 2014 , par Frédéric Dayan

Les mesures d’austérité annoncées par le Premier Ministre sont un motif supplémentaire de mobilisation pour les retraités. Pour l’Union confédérale des retraités CGT les journées du 1er mai et du 3 juin prennent, de fait, une autre dimension revendicative, leur donnant un caractère exceptionnel.

"Toutes ces mesures n’ont comme effet que de faire baisser les pensions et retraites de tous les retraités," assure l’UCR-CGT dans un communiqué le 18 avril. L’organisation syndicale CGT des retraités rappelle qu’en début d’année, "120 000 retraités ont envoyé une carte de vœux au président de la République, pour lui dire STOP et exiger une autre répartition des richesses."

 
Voir notre article précédent sur la conférence de presse unitaire des unions confédérales de retraités.

http://www.cgt.fr/Les-retraites-CGT-appellent-a-l.html

Un gouvernement de combat contre les travailleurs et les chômeurs

Dès son investiture, Valls a annoncé que sa priorité c’est de mettre en place le pacte de responsabilité, c’est-à-dire de prendre dans la poche des salariés et des familles ouvrières pour offrir entre 30 et 35 milliards aux grands patrons et actionnaires.

Généreux avec les grands bourgeois, Valls a par contre annoncé ce mercredi 16 avril des mesures d’économies drastiques sur le dos des travailleurs, des chômeurs et des retraités. Ainsi, les pensions de retraites, les allocations familiales et les allocations logement sont gelés jusqu’au mois d’octobre 2015. La revalorisation exceptionnelle du RSA décidée dans le cadre du plan pauvreté de janvier 2013, tout comme le complément familial et l’allocation de soutien familial, sont aussi reportés à 2015. Quant aux salaires des travailleurs de la fonction publique, le gouvernement maintient le gel des salaires commencé en 2010.

 

Voilà le plan d’économies de Valls, des économies sur le dos des familles des classes populaires, des salariés, des retraités et des chômeurs condamnés à vivre des minimas sociaux ! Déjà que, année après année, avec les hausses successives des prix, on est de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir joindre les deux bouts, c’est une fois encore à nous de nous serrer la ceinture. Qu’on bosse, qu’on soit au chômage ou en retraite, on en peut déjà plus… et c’est encore nous qu’ils font payer !

Les grands patrons et actionnaires, avec qui Valls, comme ses prédécesseurs, se montre généreux, continuent d’accroître leurs profits. Gouvernement et MEDEF rivalisent d’ignominie dans leur campagne contre le « coût du travail » : or, ce ne sont pas les travailleurs, les seuls qui produisent des richesses, qui coûtent, mais bien les grands bourgeois qui s’engraissent de notre travail et qui licencient à tour de bras pour accroître leurs profits. Gattaz, qui vit grassement avec des revenus de 125 millions d’euros estimés pour 2013, a même osé remettre en cause le SMIC. Leurs fortunes, leurs richesses accumulées, tout ce que possèdent ces grands actionnaires, ils l’ont volé, sur notre dos, grâce à notre sueur.

La seule chose qu’ils n’auront pas volé, c’est quand, enfin, ils subiront la colère de la classe ouvrière !

http://communismeouvrier.wordpress.com/2014/04/17/un-gouvernement-de-combat-contre-les-travailleurs-et-les-chomeurs/

Publié dans Lutte des classes

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