EQUATEUR : CINQ ANNEES DE GOUVERNEMENT PROGRESSISTE ONT REDONNE LA JOIE DE VIVRE A 450 000 ENFANTS QUI ONT ABANDONNE LE CARCAN DU TRAVAIL POUR SE CONSACRER AUX ETUDES

Publié le par Tourtaux

LOGOECUADORBVSINTRABINFANTILLOGO.jpgEn cinq années, le gouvernement progressiste d’Équateur a permis à 450 000 enfants d'abandonner le travail et de se consacrer aux études



Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/





Les derniers chiffres officiels de l'Institut de statistiques Équatorien (INEC) offrent une idée de l'impact des politiques sociales du gouvernement équatorien sur la réduction des inégalités, de la pauvreté et sur la garantie d'un accès à l'éducation autrefois nié aux couches les plus pauvres des sociétés latino-américaines.



La réussite de ses politiques sociales est révélatrice dans le domaine du travail infantile. En seulement cinq ans, ce sont près de 450 000 enfants et adolescents équatoriens qui ont été extraits du monde du travail infantile et ont pu poursuivre une scolarité normale.



En 2006, lorsque le gouvernement progressiste de Rafael Correa arrive aux commandes, plus de 650 000 enfants travaillaient en Équateur, soit 16,9% des mineurs. En 2012, ils ne sont plus que 200 000, représentant 5,8% de la population entre 5 et 17 ans.



Le taux de scolarisation des 4 millions de mineurs que compte le pays est ainsi passé de 76,8 à 90% entre 2006 et 2012.



Ce travail s'inscrit dans le projet lancé en 2006 d' « éradication du travail infantile ». Un projet dont l'efficacité a été salué récemment par l'UNICEF, dont la représentante en Équateur, Nayda Vazquez a ainsi reconnu que le nombre d'enfants exploités au travail avait diminué tandis que le nombre de mineurs scolarisés avait considérablement augmenté.



Une réussite qui trouve une explication d'une part dans le rétablissement de l'entière gratuité de l'éducation publique et d'une politique d'investissement dans l'éducation, qui ont notamment permis cette année de garantir la gratuité des manuels scolaires et, pour les plus pauvres, des cantines et des uniformes.



En cinq ans, les dépenses publiques en faveur de l'éducation ont été multipliées par quatre, passant de 235 millions de dollars en 2006 à près d'1 milliard prévus pour 2012.



D'autre part, les aides sociales du gouvernement Équatorien ont également incité à scolariser leurs enfants. Le « bon pour le développement humain », dont bénéficient cette année 1,2 millions de mineurs, consiste en une aide étatique de 35 $/mois, garantie pour tout enfant scolarisé, suivant des examens médicaux réguliers.



Selon le secrétaire national à la Planification et au Développement, Fander Falconi, si les coûts de l'éradication du travail infantile sont estimés à 960 millions de $, « les bénéfices dépassent largement les coûts, notre mission est bien de concentrer nos efforts pour parvenir à une élimination du travail infantile ».



Lors de la présentation du budget du gouvernement la semaine dernière, le président Correa a affirmé que l'essence de sa « Révolution citoyenne » était de transformer « l’État bourgeois en un État populaire » et d'assurer la suprématie de l'être humain sur le capital.



Il a également réaffirmé que l'objectif de son gouvernement restait d' « éliminer la pauvreté et les inégalités ». Entre 2006 et 2012, le taux de pauvreté a chuté de neuf points en Equateur, passant de 37,6 à 28,6%.



Avec toutes ses limites, la politique du gouvernement équatorien, comme celle d'Evo Morales en Bolivie ou d'Hugo Chavez au Vénézuela, montre qu'il est possible de mener une autre politique que celle des libéralisations et des privatisations, prônées par le FMI, l'UE et les États-Unis, ou que celle d'un capitalisme régulé suivie par les « pays émergents ».


                                                                                                                      Samedi 25 août 2012

Publié dans Les Amériques

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T
Les formidables réalisations des gouvernances progressistes donnent le tournis à l'empire yankee. J'ai lu que les USA essaient par les moyens les plus retors et les plus lâches de détruire ces<br /> réussites en cherchant à provoquer des contre-révolutions dans les pays d'Amérique où les progrès sont notoires. Ainsi, Obama, ce criminel de guerre, fait arroser de fric des internautes prêts aux<br /> pires trahisons pour satisfaire aux exigences US. Obama s'en prend au Vénézuela pour saboter les prochaines élections, quitte à noyer le pays dans un bain de sang. Pour la tranquillité et la paix<br /> dans le monde, il serait bien que ce sale type soit jugé par une vraie justice pour tous ses crimes.
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B
Je pense le progrès quand il sert les gens sans aucune distinction, qu'ils soient fortunés ou pas et non au détriment des petits comme c'est de mise dans une société capitaliste.
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