IMPORTANT DISCOURS DU PRESIDENT IRANIEN A L'ONU : L'IRAN QUI N'EST PAS UNE MENACE POUR LA PAIX DANS LE MONDE A LE DROIT AU NUCLEAIRE CIVIL

Publié le par Tourtaux


Dans un discours très attendu à la tribune de l'ONU, le président iranien Hassan Rohani a assuré mardi que son pays ne représentait «absolument pas une menace pour le monde ou pour sa région». Il a appelé Barack Obama à ignorer les va-t-en-guerre et à privilégier la négociation.
L'Iran est déterminé à agir «de manière responsable concernant la sécurité régionale et internationale», a-t-il déclaré devant l'Assemblée générale de l'ONU, quelques heures après l'intervention du président américain Barack Obama. «L'Iran n'avait pas besoin de l'arme nucléaire pour assurer sa sécurité», affirme Hassan Rohani.

«Nous défendons la paix basée sur la démocratie et le bulletin de vote partout dans le monde, y compris en Syrie et au Bahreïn et dans d'autres pays de la région», a-t-il poursuivi, soulignant qu’«il n'y a pas de solutions violentes aux crises du monde».

Auparavant Barack Obama avait déclaré que «la voie diplomatique mérite d'être essayée avec l'Iran», tout en appelant son homologue iranien à traduire ses paroles en actes, notamment au sujet de son programme nucléaire.

Malgré leurs volontés affichées de donner une chance à la diplomatie, la rencontre attendue entre les présidents américain et iranien n'a pas eu lieu. Un rendez-vous manqué que le cheikh Rohani a expliqué par un manque de temps.

Il a cependant souligné que la glace commençait «à se rompre» entre Washington et Téhéran «parce que l'environnement change en raison de la volonté du peuple iranien d'instaurer de nouvelles relations».

Prêt à des négociations sur le nucléaire

Concernant la question nucléaire, Hassan Rohani a affirmé que l'Iran n'avait pas besoin de l'arme nucléaire pour assurer sa sécurité.

Il a également déclaré être prêt à entamer immédiatement des discussions fondées sur un calendrier précis pour régler avec les grandes puissances le dossier du nucléaire iranien.

Le président iranien avait déjà juré qu'il ne cherchait pas à acquérir la bombe, tout en affirmant que Téhéran avait droit au nucléaire civil.

Dénonçant avec virulence les sanctions internationales qui frappent son pays, il a dit espérer que le gouvernement du président américain Barack Obama aura la volonté politique de résister «à la pression des groupes bellicistes».

Critique envers l'usage des drones

En parallèle de ces signes d'ouverture envers les Etats-Unis, le président iranien s'est montré critique envers la «stratégie antiterroriste» américaine.

Si M. Rohani a condamné le terrorisme, qualifié de «fléau violent», il a ajouté que «l'utilisation de drones contre des innocents au nom de la lutte contre le terrorisme devrait aussi être condamnée».

M. Rohani a également affirmée que «la plus grande menace pesant sur le Moyen-Orient est que les armes chimiques tombent entre les mains de groupes terroristes», reprenant la rhétorique du régime syrien.

«Discours de dupes», selon «Israël»

En première réaction sioniste à ce discours, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a qualifié cette intervention de «cynique» et d'«hypocrite».

Ce discours «traduit exactement la stratégie iranienne qui consiste à parler et à gagner du temps pour faire progresser ses capacités à se doter d'armes nucléaires», a-t-il estimé.

«Rohani s'est vanté il y a une décennie d'avoir trompé l'Occident de telle sorte que pendant que l'Iran menait des discussions, ce pays avançait simultanément son programme nucléaire. La communauté internationale doit tester l'Iran non pas sur ses paroles mais sur ses actions», a conclu le PM sioniste, qui s'adressera mardi prochain à l'Assemblée générale.

Yuval Steinitz, chef de la délégation israélienne qui a boycotté le discours du président iranien, a pour sa part estimé que «Hassan Rohani n'a fait aucune concession lors de son discours».

«Rohani s'est efforcé de duper le monde, et malheureusement beaucoup de gens ont envie d'être dupés», a-t-il déclaré à la presse.

Steinitz a également préconisé d'«accroître la pression sur l'Iran». «Plus la pression économique et militaire augmente sur l'Iran, plus la diplomatie a des chances de succès», a-t-il dit.

Source: agences et rédaction

25-09-2013 | 12:37

 

http://french.alahednews.com.lb/essaydetails.php?eid=10571&cid=337#.UkMNpj-N58E

Publié dans Iran

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