MECONTENT DE SA MISE A L'ECART DES NEGOCIATIONS RUSSO-AMERICAINES AUTOUR DES ARMES CHIMIQUES SYRIENNES LE ROQUET HOLLANDE SE PLAINT AU BUREAU DES PLEURS US

Publié le par Tourtaux

 
«Les Français sont au courant des négociations russo-américaines, autour des armes chimiques syriennes et ce depuis des mois», a indiqué l’hebdomadaire français, Le Canard Enchainé, proche des services de renseignements.

Le journal a ajouté que les SR français avaient informé les autorités françaises, depuis des mois, des pourparlers en cours entre les Russes et les Américains autour des armes chimiques syriennes».

Un député français du parti Socialiste au pouvoir a indiqué à Al-Ahednews que les FrançaisLa France mécontente de sa mise à l’écart des négociations russo-américaines. étaient  depuis longtemps au courant des négociations russo-américaines, ce qui provoqué un sentiment de marginalisation chez Paris. Selon les propos du député, ce sentiment a poussé Paris à l’escalade à l’égard  du dossier syrien, dans le but de se réserver une part dans les négociations  en cours entre les deux puissances.

Dans les coulisses des Affaires étrangères, les responsables expriment une amertume ressentie par le président  François Hollande et son ministre des AE, Laurent Fabius, à cause du projet russo-américain, duquel ils ont été écartés. Ils considèrent ce fait comme une grande insulte.

D’ailleurs, Fabius n’a pas tardé à montrer sa colère face aux déclarations faites par son homologue américain, John Kerry, le 9 septembre. Ce dernier avait dit: «le président syrien Bachar Assad, serait en mesure d’éviter les frappes américaines, s’il livre la totalité de ses arsenaux chimiques».

La réponse de Fabius n’a pas tardé. Son ministère a qualifié dans des fuites d’informations, les propos américains de «lourds», alors que les milieux du pouvoir ont jugé «non sérieuse», la position de l’allié américain.

Des sources diplomatiques bien informées à Paris ont révélé à Al-Ahednews, que Fabius a soumis le projet de résolution au Conseil de Sécurité, lequel autorise le recours à la force contre la Syrie si cette dernière manque à ses engagements, sans en informer Kerry ou de se concerter avec les alliés occidentaux. Dans le même moment, les milieux de l’Élysée parlaient de frappes militaires, alors que le président  français tenait une réunion  du Conseil militaire au Palais présidentiel.

Le député de l’UMP et membre de la commission parlementaire de la Défense et des Relations extérieures, Jacques Myard, a estimé dans une interview à Al-Ahednews qu’un secret incompris était derrière l’intransigeance affichée par Hollande et Fabius dans le contexte syrien. «Une des causes serait le sentiment d’être marginalisés par la Russie et les États-Unis», a-t-il expliqué.

Dans les milieux politiques français, on évoque deux raisons derrière l’intérêt russe à soulever laLa France mécontente de sa mise à l’écart des négociations russo-américaines. question du chimique syrien:

- Freiner l’impulsion de l’administration américaine vers la guerre, en assurant une issue convenable à Obama.

- Augmenter l’influence russe sur le président syrien Bachar Assad, en prenant en main le dossier des arsenaux chimiques syriens.

En fin de compte, reste la question de la méthode du retrait des armes chimiques et de leur destruction, notamment dans un pays secoué par une guerre civile sanglante. En effet, même si les enquêteurs internationaux sont parvenus à accéder aux stocks, la technique du démantèlement de ces armes nécessite la mise en place d’une usine spéciale, laquelle coute des centaines de millions de dollars. A rappeler que l’ancien régime irakien avait bâti une usine similaire dans un contexte de stabilité intérieure sur la scène irakienne. De surcroit, l’opération de la destruction des armes chimiques de Saddam Hussein a pris cinq ans, au moment où il possédait 10% des armes chimiques de la Syrie.

Des sources parlementaires françaises ont rappelé à ce propos, que les États-Unis ont débuté en 1990, l’opération relative à l’élimination de leurs armes chimiques, notant que cette opération se poursuit toujours et durera jusqu’en 2024.

Ces sources ajoutent que cette opération a couté au trésor américain plus de 35 millions de dollars jusqu’à l’heure actuelle. Elles se sont interrogées sur la partie qui en assumera le cout et sur le lieu de la destruction des armes chimiques syriennes.

Source: Al-Ahednews, traduit par l'équipe du site
 
 

Publié dans Syrie

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T
Dire qu'une prétendue "gauche" a fait élire ce serviteur des riches
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