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LA HARMOYE (22) : LES 78 DOUX SORTENT 850 000 POUSSINS CHAQUE SEMAINE MAIS LE GROUPE VEUT LIQUIDER L'USINE QUI VA PERDRE 30% DE SES PLUMES.

Publié le par Tourtaux

Groupe Doux. Le couvoir de La Harmoye (Côtes d'Armor) menacé
Le délégué CGT et ses collègues ont des nouvelles peu optimistes pour les 78 salariés du site costarmoricain.
Jean-Claude Calvez, délégué CGT Doux à La Harmoye.

 

Le couvoir Doux à La Harmoye, spécialisé dans le poulet pour l'export, c'est 78 emplois (60 CDI et 18 CDD). Malgré les difficultés du groupe, l'activité d'incubation n'a pas baissé, le couvoir continue de sortir 850 000 poussins chaque semaine.

 

Mais les représentants du personnel ont appris de la direction que les repreneurs n'ont pas l'intention de poursuivre l'activité au couvoir de La Harmoye. « A la suite d'une expertise, on nous a expliqué que les prévisions d'export étaient à la baisse de 30 %. Comme c'est notre spécialité, nous ne faisons pas partie des sites repris, annonce Jean-Claude Calvez, délégué CGT à La Harmoye. On nous dit que, même si l'équipement du site est toujours fonctionnel, d'autres, plus récents, seront privilégiés en cas de choix difficile. »

Vendredi dernier, à La Harmoye, à l'occasion de trois réunions successives, on en est arrivés à anticiper « un possible licenciement collectif économique » et à aborder les procédures à mettre en place dans cette hypothèse, telles qu'une cellule d'écoute et de suivi. Précisons néanmoins qu'aucune décision définitive n'est prise tant que le jugement du tribunal de commerce de Quimper n'est pas intervenu. Ce jugement est attendu avant la fin du mois.

Une pétition au tribunal

« On parle licenciements et les offres des repreneurs potentiels sont très basses, mais il peut y avoir des améliorations d'offres », espère le délégué syndical. Face à cela, la majorité des salariés du couvoir de La Harmoye veut encore croire en Charles Doux. Ils viennent d'envoyer une pétition au tribunal pour lui exprimer leur soutien. Charles Doux, qui doit présenter son plan de continuation mardi, leur a fait dire que, lui, les garderait.

Jean-Claude Calvez n'y croit pas : « Il dit vouloir sauver les salariés, mais je ne crois pas dans le côté social de Charles Doux, c'est l'aspect financier qu'il privilégie. Pour nous, l'important c'est que les 3 400 salariés du groupe ne se retrouvent pas à la porte. »


Marie-Claudine CHAUPITRE.


http://www.entreprises.ouest-france.fr/article/groupe-doux-couvoir-harmoye-cotes-darmor-menace-23-07-2012-62715

Publié dans Lutte des classes

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T
CE QUE TU DIS EST EXACT PATRICE MAIS LES SALARIES N'Y PEUVENT RIEN ET PAIENT ENCORE ET TOUJOURS A CAUSE DU CRIMINEL CAPITALISME A L'ORIGINE DE TANT DE SOUFFRANCES.
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P
les ouvriers n'y sont pour rien, mais c'est le type d'activité nuisible !<br /> <br /> Ces poussins et poulets sont destinés à l'exportation, avec des subventions massives de la PAC<br /> <br /> Cette PAC ruine les paysans locaux des autres pays pour engraisser quelques capitalistes européens<br /> <br /> Le poulet importé au Sénégal coûtait moins cher que la production locale, les petits ont été ruinés par les capitalistes !
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