NOUVELLES DE CHAMPAGNE-ARDENNES

Publié le par Tourtaux

Jeudi 7 juin 2012

Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, la Société nogentaise de blanchisserie (SNB), qui emploie une cinquantaine de personnes dans la zone industrielle de Canal-Terray, doit en effet faire face à des difficultés financières.

Déjà en mars dernier, l'entreprise avait procédé au licenciement pour motif économique de quatre personnes.

La sauvegarde des emplois pourrait passer par le rachat de l'entreprise. Cette éventualité a été évoquée devant les salariés. Un acteur national de la location de linge serait intéressé.

Fausses délibérations : l'ancien maire condamné à deux mois avec sursis

Mardi, après en avoir délibéré, le tribunal a reconnu le maire de Villers-Allerand de 2001 à 2010, de «faux en écriture publique ou authentique» et l'a condamné à deux mois de prison avec sursis pour avoir émis des délibérations «fictives», dites de «rattachement», en fait des délibérations non émargées ou non votées par le conseil municipal de 2007 à 2009.

Il avait ainsi reconnu avoir pris seul certaines décisions en vertu de la délégation de pouvoirs qu'il détenait et avoir simplement «maladroitement» rédigé des délibérations comme si elles avaient été votées en séance de conseil municipal, donnant ainsi l'impression que tout avait été débattu démocratiquement.

Dans cette affaire, la substitut du procureur, qui avait dénoncé de «petits arrangements inacceptables», avait requis deux mois de prison avec sursis, une interdiction des droits civils et civiques pendant deux ans, ainsi que l'inéligibilité de l'élu. Elle n'a pas été suivie sur ces deux derniers points par le tribunal.

Le syndicat CGT du centre hospitalier de Charleville a exprimé hier son inquiétude quant à la crèche de l'hôpital, une structure qui emploie onze «équivalents temps plein» et accueille 60 enfants. D'abord réservée aux enfants des personnels (dont les horaires sont, on le sait, souvent décalés), la crèche a été depuis quelques années «ouverte» aux enfants de l'extérieur via un agrément de la CAF. Selon la CGT, la direction entend supprimer plusieurs postes.

Autre sujet de préoccupation, le projet de regroupement des hôpitaux publics de Charleville et Sedan avec la polyclinique du Parc. Déjà envisagé par l'ARS sous forme de coopération, le projet a pris une autre dimension depuis que la Générale de Santé, les autorités de tutelle des hôpitaux de Charleville et Sedan et un opérateur privé (Orpea) ont initié des négociations pour que la polyclinique intègre le giron public. La vente n'est pas signée mais à l'instar d'un particulier qui signe d'abord un compris avant de passer officiellement chez le notaire, une étape aurait été franchie. Selon la secrétaire de la CGT, le montage envisagé (assez inédit, soit dit en passant) serait le suivant : Orpea ferait l'acquisition des murs (de la polyclinique), reprendrait la gestion des maisons de retraites dépendant de l'hôpital et les hôpitaux publics «récupéreraient» l'activité médicale pour une mutualisation de l'offre de soin hospitalière entre les trois entités (Sedan, Charleville Manchester et Polyclinique).

Reconversion du site de la BA112 bloquée

Le syndicat Nord rémois (SNR), chargé du dossier depuis le début de l'année, fait suite à la publication des résultats de l'enquête menée par l'association Vacarmes, auprès de dix-sept des vingt membres du syndicat. Une enquête qui laisse à penser que les membres du SNR sont mal informés sur le contenu des dossiers, la façon de les étudier, leur financement et la façon de prendre des décisions au sein de l'instance. Et qui expliquerait pourquoi le dossier traîne depuis si longtemps.

Si cette reconversion traîne en longueur, la faute incombe à Brimont et Courcy. Pour acquérir les terrains de l'ancienne BA112 au prix d'un euro symbolique et bénéficier de l'aide de l'État à hauteur de trois millions d'euros, les communes doivent signer le contrat de redynamisation du site de défense. Un CRSD qui ne peut se faire que si le comité syndical du Syndicat mixte Nord rémois approuve le projet d'aménagement global. Ce qu'il a en réalité déjà fait le 26 mars dernier sans la présence des communautés de communes de la colline (Brimont) et des deux coteaux (Courcy), pourtant invitées. Seulement, sans leur adhésion au SNR et sans la rétrocession de leurs terrains rien ne pourra se faire.

Si pour le SNR, Courcy et Brimont bloquent, les maires de ces 2 communes reprochent au SNR de ne pas avoir de projet.

Plan de continuation pour Plysorol

Soulagement pour les salariés de Plysorol. Le tribunal de commerce de Lisieux a prononcé le redressement judiciaire avec poursuite d'activité de deux mois pour Plysorol International. Cette décision concerne les 3 sites de Lisieux, Epernay-Magenta et Fontenay-le-comte, soit 277 salariés. L'actionnaire libanais Ghassan Bitar a pris l'engagement devant le tribunal de financer cette période d'activité de deux mois, salaires des salariés et fournisseurs. Un administrateur judiciaire a été désigné à la demande du comité central d'entreprise pour établir un rapport sur la situation des filiales gabonaises qu'il remettra au 1er juillet.Les 94 salariés du site marnais étaient depuis quelques jours dans l'expectative.

 

http://www.lechatnoir51.fr/

Publié dans Lutte des classes

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