PAROLES, PAROLES, PAROLES... BERNARD THIBAULT PROMET UNE RENTREE CHAUDE... A CONDITION NANARD, QUE TU CESSES DE FRAYER AVEC LE TRAITRE KOLLABO CHEREQUE
Social-Eco - le 1 Septembre 2010
Social-économie
Le secrétaire général de la CGT, en meeting hier à Lyon, a appelé les militants à une contre-attaque massive pour la journée d’action de mardi prochain.
La CGT promet une rentrée agitée, après un été sans vacances. Hier, à la bourse du travail de Lyon, Bernard Thibault a tenu un premier meeting et, d’emblée, le secrétaire général du syndicat a salué les militants qui n’ont pas chômé pendant la période estivale, continuant « d’informer les salariés sur les intentions du gouvernement en matière de retraites ». La pétition nationale de la CGT contre la réforme des retraites a circulé tout l’été. Le rassemblement d’hier était donc l’occasion de faire les comptes : 642 171 signatures.
Le gouvernement a pourtant fait des pieds et des mains, depuis juin, pour esquiver le débat sur les retraites. « Même la Coupe du monde a été mise à contribution pour servir de dérivatif », a taclé Bernard Thibault. Plus grave, selon le dirigeant syndical, « le gouvernement s’est lancé cet été dans une dangereuse escalade sécuritaire aux relents xénophobes ». « On associe désormais officiellement immigration et insécurité », a poursuivi Bernard Thibault, soulignant le fait que le gouvernement chasse délibérément sur les terres du Front national, et appelant les militants et les citoyens à participer aux initiatives du 4 septembre « en opposition aux stratégies de stigmatisation ».
Le secrétaire général de la CGT a attaqué la réforme des retraites sur tous les plans. Sur la méthode, en dénonçant le choix du calendrier et la procédure d’urgence décrétée au Parlement. Et surtout, sur le fond : « La loi vise avant tout à faire des économies sur les retraites. Tout le reste n’est que baliverne. » « La réforme Sarkozy-Woerth est l’une des plus dures d’Europe », a assuré Bernard Thibault, qui a pointé le fait que la réforme a été explicitement demandée par l’agence de notation Moody’s.
La CGT propose à cette régression une alternative. « Une politique dynamique de l’emploi, grande absente du débat, est indispensable pour réduire le chômage et améliorer rapidement le financement de nos systèmes. » En outre, « il faut faire contribuer tous les revenus, comme l’intéressement, la participation, les stock-options. La cour des comptes a évalué à 10 milliards le manque à gagner pour notre protection sociale ». Enfin, Bernard Thibault a appelé les syndicalistes à « faire sur chaque lieu de travail ce corps à corps nécessaire pour gagner le plus grand nombre aux grèves et aux manifestations ».