SAINT ALBAN: COMMUNIQUE DU SYNDICAT CONSTRUCTION BOIS AMEUBLEMENT CGT 31 ET UL TOULOUSE NORD CGT : DANGER GRAVE ET IMMINENT... DROIT DE RETRAIT... 500 TONNES DE PRODUITS AMIANTES SUR LA COMMUNE

Publié le par Tourtaux

Danger grave et imminent ... Droit de retrait ... (Communiqué)

Jeudi 26 mai, le Syndicat Local Construction-Bois-Ameublement CGT 31 et l’Union Locale Toulouse-Nord CGT ont diffusé massivement un tract  d’information aux salariés de la zone d’activité et aux habitants de Saint-Alban pour les informer de la présence de 500 tonnes de produits amiantés sur leur commune.
A la prise de poste, 5 travailleurs de l’entreprise Gerlero et Fils ont exercé leur « droit de retrait » par écrit auprès de leur employeur. L’Inspection du Travail en a été immédiatement informée.

La Médecine du Travail a confirmé à l’employeur son constat de danger grave et imminent pour les salariés.

La Direction de l’Entreprise a contesté la validité du « droit de retrait » et s’est refusée à négocier tout aménagement du travail en dehors du site contaminé. Elle a même confirmé sa gestion autoritaire en privant les salariés de leur véhicule professionnel qui leur sert à rentrer dans leur domicile dans le Tarn et Garonne. Cette décision illégale s’ajoute au refus de la Direction de procéder aux élections professionnelles demandées depuis plus d’un mois par le Syndicat CGT. Les salariés ne peuvent donc toujours pas bénéficier de délégués du personnel, leur permettant d’obtenir des informations sur la situation de l’Entreprise (financière, sécurité, formation, conditions de travail…).

Dans les conditions présentes, face à l’attitude agressive de la Direction de l’Entreprise et en l’absence d’informations des services compétents de l’Etat, le Syndicat Local Construction-Bois-Ameublement CGT 31 et la Fédération Nationale des Salariés de la Construction, du Bois et de l’Ameublement décident :
> d’appeler les salariés à maintenir leur droit de retrait ;
> de déposer plainte pour mise en danger d’autrui en application de l’article 222-19 du Code Pénal, de l’article L 452-1 du Code de la Sécurité Sociale et de l’article 4121-1 du Code du Travail ;

> d’interpeller la Préfecture afin de procéder le plus rapidement possible au déstockage des produits amiantés vers une décharge agrée.

A la suite de la lutte dans l’Entreprise ETERNIT , la question du stockage et des conditions de travail des salariés de l’Amiante se pose d’une façon encore plus pertinente.

La Fédération Nationale de la Construction, du Bois et de l’Ameublement demande aux Pouvoirs Publics de renforcer ses contrôles et de tout mettre en oeuvre pour appliquer la loi.

Communiqué du Syndicat Local Construction-Bois-Ameublement CGT 31 et FNSCBA-CGT

 

Source : L'HUMANITE

Publié dans Lutte des classes

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